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Technologie : Carrefour popularise le code-barre 2D

CarrefourTéléphoneAprès Franprix (voir Vidéo Grande Conso du 2 octobre), Carrefour popularise – à très grande échelle cette fois – le téléphone mobile comme « assistant de course ». C’est sur le prospectus techno en cours que Carrefour entend initier ses clients à la technologie via un pas-à-pas présenté dès la page 2. Etape 1 : le client télécharge gratuitement l’application de décryptage. Etape 2 : il scanne le code-barre 2D de l’un des cinq produits concernés sur le catalogue. Etape 3 : le client est dirigé sur une page web spécifique qui présente nombre d’informations complémentaires, par exemple l’intégralité de la fiche technique (la vidéo de démonstration ici >> Carrefourflashcode3).

Couv TechnoDès 2006, dans l’ouvrage « Le Magasin de demain s’invente aujourd’hui », (épuisé !) j’avais pris le pari de l’avènement de cette technologie et de cet usage. Téléphone mobile et code-barre constituent en effet un lien simple et rapide entre le monde off-line (où l’espace est par principe fini) et le « on-line » (où l’espace est moins limité). Parmi les usages possibles alors identifiés : l’accès aux fiches produits complètes de produits technologiques ; à des recettes spécifiques en lien avec les offres du jour pour les rayons trad ; à des compléments d’infos nutritionnelles – notamment les allergènes – sur les produits à petite taille de packaging, etc. Une certitude : à très court terme désormais, ce geste d’aller chercher de l’information via un code-barre et un téléphone mobile se généralisera. Malheur à ceux, marques comme enseignes, ne le voient pas venir…

5 commentaires

  1. Auchan qui avait lancé Scan Express (un appareil dédié) m’avait déjà agréablement surpris. Là, chapeau carrefour! s’ils permettent de faire une shopping list à partir des prospectus (en profitant des plans promos) le tout étendu à tout les types de produits… j’espère qu’il te lisent eux aussi, Oliviers.

  2. Bonjour et bravo pour votre vidéo.
    QSN technology a conçu et réalisé l’ensemble du service utilisé par Carrefour, ainsi que CodeOnLine pour GS1 France.
    Quelques corrections nécessaires : vous ne devez surtout pas dénommer cette vidéo Carrefourflashcode, le flashcode étant un code 2D propriétaire (non standard) alors que le 2D utilisé par Carrefour est un datamatrix standard GS1.
    Sur votre vidéo, vous avez utilisé l’application CodeOnLine de GS1 France, alors que Carrefour nous a fait publier une application spécifique appelée Lecteur de Code (même fonctionnalité mais habillage différent) car CodeOnLine de GS1 ne peut servir qu’à des démonstrateurs et pas à des applications commerciales, telles que celle de Carrefour.
    Merci pour cette vidéo qui est très pédagogique et à votre disposition pour toute discussion sur ces sujets.
    Cordialement
    René Le Caignec

  3. Merci de vos précisions !
    Olivier
    PS : pour info, l’application que j’utilise doit malgré tout avoir quelque chose de “commercial” puisque elle servait en septembre lors de la Foire aux Vins Franprix.

  4. Et pourquoi ne pas prolonger la communication “jusqu’au bout”, en proposant l’affichage d’un coupon de réduction sur le produit en question, ne serait-ce que pour mesurer les performances sur l’action d’achat ?
    Il s’agit d’une “information officielle” qui provient du distributeur et non de la marque d’ailleurs. Le web des données va permettre d’agréger dynamiquement des données à la volée, sur un téléphone, ouvrant la voie à d’autres services/informations, cette fois-ci “non officielles”, dont certains vont émaner de communauté d’utilisateurs autour d’un service, informationnel et/ou à dimension utilitariste.
    Quand on sait qu’il y a 3 milliards de vidéos vues par jour sur Internet (dont 1 milliard pour Youtube), il est dommage que la presse imprimée n’ouvre pas ses pages à la vidéo sur téléphone (une goutte d’eau dans l’océan), pas nécessairement avec ue approche purement marketing et commercial mais dans une perspective informationnelle et communicationnelle. C’est le deuxième mot qui pose le plus de problème.
    La question est de savoir si une marque (industrie) peut se permettre de prendre le risque de voir “des communautés” parler de ses produits et surtout interagir collectivement avec…

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