Tribunes

Humm, le bon parfum de commerce !

TGC87LES FAITS. A l’occasion de sa réouverture avant-hier, le Leclerc de Rennes Cleunay a édité un prospectus avec plus de 50 produits à  – 50 % de remise immédiate et non conditionnelle, dont l’essentiel de l’offre est constitué d’«ultra-majeurs» de l’alimentaire.

Une véritable bombe promotionnelle : depuis mardi, le Leclerc de Rennes Cleunay a franchi une nouvelle étape dans la guerre promotionnelle que se livrent les enseignes avec un prospectus        « – 50 % en remise immédiate ». Outre la puissance de la mécanique (évidemment plus impactante que la remise différée via le cagnottage sur la carte de fidélité), la force de ce prospectus de réouverture après travaux réside dans le nombre et la nature des produits proposés. 51 références à – 50 % immédiatement et, pour l’essentiel, des ultra-majeurs des PGC dans les formats de référence : Nutella en 750 g, Mousline en 500 g, Spécial K Kellogg’s en 300 g, Carte Noire en 2×250 g, Pampers en maxipack, Coca-Cola en 6×1,5 l, Skip liquide en 3 l, Uncle Ben’s en pochon de 250 g, etc. Imaginez le bon parfum de commerce (« à l’ancienne », devrais-je dire avec un arrière-goût de nostalgie) avec du café Carte Noire ou du Coca-Cola à moitié prix. Là, comme ça, immédiatement, sans artifice ni condition. Oh que c’est bon ! L’ère Galland et ses prix lissés, sans relief, est loin, très loin. Déjà il y a deux ans et demi, en mai 2008, Carrefour avait créé l’événement promotionnel avec nombre de grandes marques (Nutella, déjà…) à – 50 %. Mais la remise était différée et réservée aux clients porteurs de la carte. Chez Carrefour, ils sont nombreux les managers de rayons à se souvenir – encore émus – de la razzia en rayons. Ici, à Rennes Cleunay, c’est une nouvelle étape. Et une formidable illustration de la «bonne promo», finalement facile à définir : un «vrai bénéfice compris». Le maxipack Pampers à moitié prix, à 8,50 e ? Aucun doute, toutes les jeunes mamans auront compris !
Bien sûr, économiquement, pareille opération ne peut se renouveler trop fréquemment. Mais la promo doit-elle être tristement banale et quotidienne ou exceptionnellement extraordinaire ? Poser la question revient évidemment à y répondre…

Une véritable bombe promotionnelle : depuis mardi, le Leclerc de Rennes Cleunay a franchi une nouvelle étape dans la guerre promotionnelle que se livrent les enseignes avec un prospectus « – 50 % en remise immédiate ». Outre la puissance de la mécanique (évidemment plus impactante que la remise différée via le cagnottage sur la carte de fidélité), la force de ce prospectus de réouverture après travaux réside dans le nombre et la nature des produits proposés. 51 références à – 50 % immédiatement et, pour l’essentiel, des ultra-majeurs des PGC dans les formats de référence : Nutella en 750 g, Mousline en 500 g, Spécial K Kellogg’s en 300 g, Carte Noire en 2×250 g, Pampers en maxipack, Coca-Cola en 6×1,5 l, Skip liquide en 3 l, Uncle Ben’s en pochon de 250 g, etc. Imaginez le bon parfum de commerce (« à l’ancienne », devrais-je dire avec un arrière-goût de nostalgie) avec du café Carte Noire ou du Coca-Cola à moitié prix. Là, comme ça, immédiatement, sans artifice ni condition. Oh que c’est bon ! L’ère Galland et ses prix lissés, sans relief, est loin, très loin. Déjà il y a deux ans et demi, en mai 2008, Carrefour avait créé l’événement promotionnel avec nombre de grandes marques (Nutella, déjà…) à – 50 %. Mais la remise était différée et réservée aux clients porteurs de la carte. Chez Carrefour, ils sont nombreux les managers de rayons à se souvenir – encore émus – de la razzia en rayons. Ici, à Rennes Cleunay, c’est une nouvelle étape. Et une formidable illustration de la «bonne promo», finalement facile à définir : un «vrai bénéfice compris». Le maxipack Pampers à moitié prix, à 8,50 euros ? Aucun doute, toutes les jeunes mamans auront compris !

Bien sûr, économiquement, pareille opération ne peut se renouveler trop fréquemment. Mais la promo doit-elle être tristement banale et quotidienne ou exceptionnellement extraordinaire ? Poser la question revient évidemment à y répondre…

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