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LA RENCONTRE : Pierre Castel

PierreCastel

Fin d’après-midi, sur le parking d’un hôtel Toulousain. Pierre Castel, fondateur et propriétaire du groupe qui porte son nom (2,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires) guette un taxi pour rejoindre l’hyper Leclerc de Roques sur Garonne qui inaugure sa nouvelle cave à vins. L’occasion de faire « voiture commune » et partager quelques vues avec un homme au parcours peu ordinaire. Toujours aux affaires, Pierre Castel est un octogénaire alerte et garanti « 100 % bon sens ». Peut-être l’avantage de l’âge ! Castel est – entre autres – propriétaire de la chaîne Nicolas et, à ce titre, a été confronté il y a plus de 15 ans à la très stratégique question du foncier commercial. « Faut-il, oui ou non, être propriétaire de ses murs ?» nous interrogeons-nous chemin faisant, allusion aux velléités de Carrefour en la matière. Réponse immédiate : « Oui, évidemment », même si Castel a, en son temps, vendu les murs de Nicolas. « Pas ma meilleure décision », poursuit-il. Quand je cumule mes loyers depuis, j’ai dû payer les murs deux ou trois fois. Et surtout, je suis dépendant du propriétaire pour mon coût immobilier ». Du bon sens ! Et, un rien provocateur, Pierre Castel d’interpeller les actionnaires de Carrefour : « Ils devraient m’appeler, je leur dirai de ne pas le faire ». (photo : Rayon Boissons)

3 commentaires

  1. Regrette-t-il la flexibilité que lui a apporté cette décision ? Quelle est aujourd’hui la valeur de ce que cette décision lui a alors permis de faire ?
    S’il le regrette aujourd’hui, il doit avoir de meilleures raisons que le simple cumul des loyers ou que sa dépendance envers le propriétaire.

  2. Evidemment, il y a de meilleures raisons que le “simple cumul des loyers”, car la valorisation obtenue peut être tout aussi productive par ailleurs. Il n’empêche, ce raisonnement de “pur bon sens” dans la bouche d’un homme de cette envergure méritait d’être rapporté !
    Sur la dépendance envers le propriétaire, voilà un vrai argument très stratégique. Car cela signifie que vous n’êtes plus 100 % maître du niveau de marge brute à appliquer à vos marchandises pour générer le même niveau de rentabilité finale. C’est précisément cet argument que mettaient – à juste titre – en avant les opposants au projet de scission chez Carrefour.
    OD

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