À la une

La nature (commerciale) a horreur du vide

Qu’il est parfois bon de se replonger dans une vieille photothèque de… magasins (à chacun ses plaisirs ou ses vices !). L’occasion de mesurer à quel point les magasins changent de physionomie et combien la nature (commerciale) a finalement horreur du vide. Exemple avec ce supermarché : Champion en 2001, sur la photo du haut, prise depuis l’entrée ; Market en 2010, sur la photo du bas, toujours depuis l’entrée. Autant dire qu’il s’agit du premier contact du client avec le magasin. Ce qui a changé ? Il y a presque dix ans, les allées étaient larges, dégagées et offraient même, au loin, la perspective sur le rayon marée (en mural face à l’entrée). Dix ans plus tard, le rayon marée n’a certes pas bougé, mais il a disparu de la vision et les allées ont elles-aussi quasiment disparu. Le magasin a clairement gagné en « densité commerciale » ce qu’il a perdu en confort d’achat. Une illustration très concrète de l’élargissement massif des assortiments sur la période.

Champion2001-Market2010

3 commentaires

  1. On voit bien le virage opéré par les supermarchés de Carrefour : en 2001, l’heure était à la sobriété, et à l’efficacité. 2011, le bazar. 2016, Market redevient plus que jamais… un Champion !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page