À la une

Louis Bouriez raconte le flashmob du Cora Flers

Image 2N’en déplaise à certains qui ne comprendront pas pareille « déclaration d’estime », j’aime bien la famille Bouriez. Il y a bien sûr cet attachement touchant à l’indépendance de leur affaire (Carrefour et Casino ont déjà goûté à l’obstination des frères Philippe et Jacques Bouriez). Mais il y a aussi cette autonomie et indépendance donnée aux hypers à un tel niveau que, parfois, les Leclerc en passeraient presque pour une enseigne centralisée ! C’est dire… Dernier exemple en date – et buzz du moment sur le web – le flashmob du Cora Flers (59), dirigé par Louis Bouriez, fils de Jacques et cousin de Pierre, François et Sophie, entre autres Bouriez de ma connaissance.

Un coup de fil à Louis Bouriez qui raconte…

« L’idée vient de mon assistante qui avait vu le flash mob organisé dans un Décathlon de la région. Elle m’en parle et me suggère d’initier le projet, une première dans un hyper. J’ai mis l’idée à l’ordre du jour d’une de nos réunions d’encadrement. La première réaction des cadres ? Des sourires… Puis un intérêt évident pour ce qui allait devenir un vrai challenge pour les équipes. La suite ? Un « appel à volontaires ». 75 collaborateurs qui s’engagent. 3 répétitions dans le magasin, de 21 h à minuit, avec l’aide d’un chorégraphe et de quelques danseuses professionnelles debout sur les caisses ! C’était une occasion de sortir de notre quotidien mais aussi de montrer notre différence face à des concurrents de taille, notamment Carrefour Wasquehal et Auchan Villeneuve d’Ascq dont nous sommes proches. La veille, nous l’avons annoncé par mail à nos meilleurs clients. Le bouche-à-oreille a fait le reste. Le jour J, le magasin était noir de monde pour un moment vraiment unique. Pour tout dire, c’était encore plus fort que j’imaginais, d’autant que nous sommes en pleine opération « Des offres jamais vues ». Et là, c’était vraiment du jamais vu ! ».

Pour visionner le flash mob de Cora Flers, cliquez ici

Pour visionner le flash mob de Décathlon Bailleul, cliquez ici

10 commentaires

  1. Désolé mais j’adhère pas à la “disneylandisation” du monde. Si cela a pu attirer le voisinage, le rôle de l’hyper est-il de jouer les CCAS ? les salariés “volontaires” ont-ils bien le choix ? Quelles retombées commerciales objectives ?
    L’objet de base d’un hyper est de fournir une gamme large de produits aux meilleurs produits, au besoin en joignant les services liés à la vente. Et là, désolé, mais je vois pas.
    Décathlon, à la limite, mais Cora, vraiment 😉

  2. si vous voulez savoir si les employées ont eu le choix, allez leur demander, je ne vois pas du tout le rapport entre le but d’un hyper marché et l’événement, et vous n”avez pas à être désolé, c’est votre droit comme c’est le droit aux employés de cora d’avoir voulu participer et d’en être trés content

  3. pourquoi changer, qu’attendez vous , la réponse est poli elle respecte le droit de chacun de s’exprimer

  4. @salembier : tant mieux si cette animation a généré ces effets, et encore davantage si les équipiers sont contents et volontaires.
    Mon propos était de m’interroger sur la légitimité d’un magasin à faire ce genre de choses.
    Un peu comme si un boucher devait s’amuser à faire une chorégraphie ou mettre un nez de clown de temps en temps ?
    Bravo pour l’initiative en tous cas, vous avez raison !

  5. Initiative trés interessante qui repositionne l’humain dans le commerce. L’équipe du magasin a certainement vécu une expérience de groupe motivante. Les clients ont certainement changer leurs regards vis à vis du personnel.

  6. Thomas, vous vous interrogez sur la légitimité. Il n’y a évidemment aucune légitimité au sens propre du terme, ni pour Cora, ni pour personne. A mon sens, quand vous dites légitimité, vous pensez certainement opportunité.
    Et des opportunités, il y en a au moins trois:
    – projet fédérateur d’entreprise (pour connaître l’enseigne Cora, je vous assure que personne n’a été forcé)
    – projet évènementiel : n’est-on pas dans l’air de rendre “les courses” amusantes… ?
    – une communication virale (cf le “buzz – quel beau terme ! – sur youtube et auprès des clients et des ménages résidents sur sa ZC)
    L’enseigne Cora semble se trouver une nouvelle jeunesse en s’appuyant sur les nouvelles tendances de communication; un deuxième Cora, celui de Dreux, s’est lancé avec un lipdub pour ses dix ans : http://www.youtube.com/watch?v=S2ybXPkijS0

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page