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Le blog en vacances (10)

AbercrombieCap sur Paris à présent. Evidemment, ça rappelle le boulot… Mais en tongs brésiliennes (rappelez-vous à 5 € les made in China !) sur les Champs-Elysées, c’est pas pareil. Les Champs, justement, et son mystère commercial : Abercrombrie. Comme toujours, il y a foule pour rentrer dans le magasin. Faire attendre le client (donc accroître son désir) est tellement dans le concept que la file est organisée dès le trottoir. Et, en cette fin de matinée, 30 minutes sous un soleil de plomb ne rebutent visiblement personne. Premier étonnement ! A l’intérieur, étonnements toujours : musique au-delà du raisonnable pour l’homo-consumerus normalement constitué et obscurité si subtilement organisée que, même dans les cabines d’essayage, il faut un sacré effort pour imaginer (à la lumière du jour) l’effet du vêtement essayé ! Autant dire – et au risque de passer pour un vieux con réac ! – l’expérience d’achat est, comment dire ?, plus originale que plaisante. Et pourtant, la foule afflue. C’est donc que je suis vraiment un vieux con réac 😉

PS : une pensée (déplacée) pour mes confrères toujours prompts à “tailler” les hypers sur les conditions de travail des employés. Franchement, suis pas bien persuadé que vendeur (ou danseur ?, ou mannequin ?) chez Abercrombie soit une sinécure. La charcutière de mon hyper me semble moins à plaindre… Mais, je vous l’avais bien dit. C’était une pensée déplacée.

9 commentaires

  1. “Les Champs, justement, et son mystère commercial : Abercrombrie. ” => Pas de quoi en faire tout un fromage.

  2. Vu il y a quelques mois dans une émission (Capital sur M6, mais je n’en suis pas sûr) : la queue est délibérément formée par le magasin qui engage des figurants. Bien sûr pour faire croire à un engouement et provoquer l’envie d’acheter aux victimes de la mode. “Si tant de gens y vont, c’est certainement bien!”. J’ai vu à New York un magasin de cette chaîne où l’entrée était barrée par deux culturistes qui se faisaient un plaisir de se faire photographier avec les demoiselles entrant dans la boutique. Le marketing de cette enseigne sort des sentiers battus. A l’intérieur tout est noir, et les quelques spots n’éclairent que les vêtements en vente. Je ne sais même pas quel style est à l’honneur, mais le fait est qu’on en parle. Moi le premier !…

  3. D’accord avec l’article, je suis sorti sans rien acheter … Je ne peux pas en dire autant de ma femme et de mes enfants, ni de 90% des clients présents….
    Une fausse queue de figurants ? Je n’y crois pas une seconde.
    Un culturiste pour les dames (et les dames en raffolaient, je vous le garantis pour être resté seul 1/2h devant l’entrée) ET une jolie demoiselle pour les gars.
    Le recrutement doit se faire en boîte de nuit !
    En tous cas, le concept est une curiosité et le jusqu’auboutisme marketing vaut le coup d’oeil

  4. Expérience des US
    Aucun figurant… aucune queue mais des vendeuses qui se plaignent ouvertement du niveau sonore… Mais que fait l’inspection du travail ?
    J’avoue ne pas avoir résisté à la qualité des cotons… la vache comme c’est doux… ! !

  5. Tout cela pour vendre de la piètre qualité fabriqué par des pauvres ouvriers qui eux n’ont pas les moyens d’avoir des muscles…

  6. Mon fiancé travaillant dans cette boutique en tant que manager, je peux vous assurer que la queue dehors n’est faites de figurant mais la marque attire énormémént les ados de toutes l’Europe. Le concept est très étudié (ambiance boite de nuit, parfum avec phéromones…) mais il est vrai que les conditions de travail sont très durs. Les américains ne sont pas reconnus pour faire du social !!!!

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