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Costco, "l'ovni" commercial qui veut (toujours) conquérir la France

Le premier projet de Costco a certes été retoqué le mois dernier en CNAC. Pour autant, l’enseigne, via Gary Swindells son patron en France, réaffirme ce matin dans Le Figaro son intérêt pour le marché français. Un nouveau projet sera donc déposé. Et les ambitions du groupe américain sont intactes : 25 magasins dans 20 ans. A quoi ressemble vraiment le concept Costco ? Direction Chicago…

12 commentaires

  1. Fût un temps, béni pour les allemands, ou toute une ribambelle de (pseudo) journalistes faisaient une pub gratuite pour Lidl et consorts dans les médias. C’était “so in” d’aller dans un “hard discount”. Las! Le bobo-journaliste ayant tourné casaque, et le client lambda ayant ouverts les yeux, c’est le hard discount qui dû finalement s’adapter au marché français, et pas les français à un modèle venu d’ailleurs.
    Gageons que cela en sera de même pour Costco. Je vois déjà les titres racoleurs de certains magazines “grands publiques” proposant une publicité indirecte gratuite à une entreprise qui ne commencera pourtant qu’avec un magasin, honneur que souhaiterait avoir nombre d’entreprises françaises.
    Reste à savoir si Costco aura bien anticipé la règlementation française, et surtout , quid de l’acceptation d’une carte payante par les français.
    Un magasin Intermarché du sud de la France à mis en place un programme de ce genre sur les FEL…il n’a pas fait d’émules.

  2. Quelques précisions sur ce reportage, comme toujours bien ficelé : pour avoir travaillé avec Costco pendant plusieurs années au Canada comme fournisseur, la marge brute s’élève plutôt à 15% (7% couvrant les frais d’entreposage, classique).
    La partie “cotisation membre” représenterait près de la moitié du bas de ligne tout de même!
    Il est aussi intéressant de rappeler que le format répond aux familles nombreuses (gros volume / multipack) mais aussi au revendeurs (épiciers/ convenience) pour qui le délotage et les prix de revient, sur certaines catégories (confiserie, déli, fruits et légumes notamment) sont plus avantageux, et remplace de fait les grossistes et les cash&carry.
    Pas sûr que ce modèle hybride fonctionne en France, mais des choses intéressantes, et pas que sur des produits de niche.

  3. rien n’empêche les distributeurs français, de proposer un tarif à l’unité et un tarif au colis, et des offres massives.
    le consommateur économiserait le coût de la carte.

  4. Olivier prévoyez-vous de changer le lecteur de vidéos utilisé sur le site ? Il est basé sur Flash et empêche donc la lecture sur de nombreux smartphones et tablettes, ainsi que pour ceux qui suppriment le plug-in sur ordinateur. Merci.

  5. Bonjour,
    en 2010 l’enseigne BRICORAMA a tenté d’importer ce concept de “magasin club” avec son point de vente à Clermont Ferrand transformé en ”BRICO USINE”, où le bricoleur après avoir payé une cotisation a accès au ”prix bas” du magasin. A priori ce concept n’a pas vraiment percé…

  6. Belle enseigne, et performante.
    La gestion des surgelés est originale, et tous les produits sont en prêt a vendre. Les parking des clubs sont immenses et autant au Canada qu’aux USA, le distributeur couvre ses frais avec les prix. Il fait son benefice avec les cotisations carte, un beau modele.

  7. je l’ai expérimenté à Glasgow. C’est très intéressant si on achète “des volumes”. Cela va peut-être nous apprendre les achats groupés, ce que les écossais pratiquent depuis longtemps!

  8. Bonjour,
    En général les remises pratiquées, à comparer au prix /kg ou /L, sont moins intéressantes que ce qu’on peut avoir via les remises immédiates sur le 2ème acheté (50% sur le 2ème par ex.) sur les mailings traditionnels -> d’où ma question : quel intérêt pour le consommateur lambda de passer par ces achats gros volumes ?

  9. Ayant eu la chance de visiter Costco au Canada et en Angleterre, j’ai toujours été impressionné par les volumes présent au sein de leur rayon.
    Cependant, j’ai toujours du mal à comprendre pourquoi l’encartage obligatoire et payante peut fonctionner? L’avantage doit être assez compliqué à prouver au consommateur vu que la comparaison par produit va être biaisé.
    La carte permet toujours d’avoir ce côté exclusif comme dans les concepts ressemblant présent en France. (METRO et PromoCash).

  10. nouveau migrant au Quebec et issu de la filiale achat d’un groupe de l’hexagone, je suis allé une première fois chez costco Quebec capitale avec beaucoup d’à priori. Je précise tout de suite que depuis, avec mon épouse, nous y faisons notre “épicerie” (terme local pour les courses)
    1er constat: la fréquentation… au delà du fait d’y retrouver des compatriotes adeptes de la cause d’une part , et que nous étions en pleine semaine d’autre part, le parking est bondé bien que très grand.
    deuxième constat: fréquentation synonyme de clients? précisons encore que n’y entre pas qui veut… prière de passer par la case adhésion où une employée ne manquera pas de vous vanter la carte la plus chère… On n’y échappe pas: on adhère! et pas de pert de temps avec les photos numériques… le studio est sur place et pas de frais supplémentaires.
    Si j’avais de gros doutes concernant ce type de “magasinage” (shopping), force est de constater que depuis j’y vais régulièrement!!!
    POurquoi? rien de discount, que des produits de qualité ou de marque distributeur (Kirkland). On oublie très vite le cadre car l’attention est de suite capté par les prix. Et pour les prix: la concurrence locale est hors jeu sur toute la ligne du fait des multiples économies d’échelle. Peu de personnel alloué à la surface de vente (le consommateur est considéré comme un adhérent connaissant les lieux et qui aura du conseil uniquement dans les produits de technologie). Le personnel est très clairement identifiable (haut rouge unique) et est concerné surtout par le réappro. les caddies sont adaptés (on peut y transporter une tv 50pouce sans problème), les allées très larges.
    gros atout, au delà du prix, le plus gros du personnel est concentré aux caisses (là où chez nous pour économiser, on fait poireauter le client des minutes interminables). un mercredi après-midi , quasiment toutes les caisses sont ouvertes, deux voir trois personnes par caisse pour valider les paiements, remplir les sacs ou cartons. LE TRAFFIC EST FLUIDE, rien ne vient contrecarrer le plan initial: le consommateur doit acheter le maximum sans se soucier de ce qui pourrait l’empêcher de le faire en terme de logistique… autant dire que les yaris sont rares ici et que plus le voyage peut être rentabilisé plus on rempli le char (voiture)
    conclusion. bien que n’ayant pas été exhaustif et un peu dissolue. Il me semble important de souligner que ce n’est pas un discounteur, la clientèle qui fréquente Costco a du pouvoir d’achat et voir des paniers à plus de 500$ est habituel, quitte à ne pas revenir “demain” . Comme vous le souligner une grande partie de la population locale est adhérente. Ce qui assure une fréquentation moyenne très enviable, malgré une situation géographique périphérique.
    Costco en France? l’offre! les produits de toutes sortes y sont de qualité mais le consommateur du haut du panier dans l’hexagone aime le choix et la nouveauté. la comparaison des réfs d’un rayon Fi de Leclerc avec celui de Costco est de l’ordre de la farce. A décharge on notera le poids immense du lobby du lait au Canada. Par contre, d’un visite à l’autre le consommateur pourra tomber sur une offre concurrentiel sur du Bose au rayon tech…
    mais Costco ne vise pas le haut du panier… on parle d’une classe moyenne française en crise, celle qui fréquente les allées de la grande distribution et qui depuis quelques temps s’habitue à consommer malin et à qui le fait de pouvoir acheter en gros des produits du pgc par exemple ne posera aucun problème au contraire si elle y gagne sur le prix et le temps de rotation domestique.

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