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Frais d'Ici à Toulouse : pas vraiment le décollage attendu

FraisdiciRetour la semaine dernière à Toulouse pour “voir vivre” Frais d’Ici. Les inaugurations, c’est en effet toujours intéressant ; la “vraie vie”, passée l’emballement initial, c’est toujours mieux ! Donc, première info, les premières semaines sont en deçà de l’objectif attendu : de 15 à 25 % selon les semaines. En cause, un niveau de trafic très insuffisant du lundi au jeudi. En revanche, les vendredis et samedis sont bien meilleurs, avec 15 000 € quotidiens selon des informations recueillies au siège d’InVivo, le groupe coopératif qui pilote le projet. Mais même avec 50 000 € hebdo, il en manque !

A ce stade, plusieurs débuts d’explication. D’abord, l’emplacement. Moins bon qu’escompté. Lors de l’inauguration, je n’entendais que des vertus à s’implanter sur le même rond point que le Carrefour Drive de Portet sur Garonne. Désormais (et ce, tant sur place à Toulouse que chez InVivo) on reconnaît que Carrefour Drive n’est pas la locomotive attendue. Sans blague… Petit conseil à ce stade à mes amis d’In Vivo : achetez donc les CA drives chez IRI ou Nielsen, vous aurez une meilleure vue du potentiel des zones. Ensuite, seconde explication : le contexte local avec la concurrence immédiate de Grand Frais et Cours des Halles dont l’ouverture a été quasi concomitante. Pas facile… D’autant que la communication de Frais d’Ici a manqué de puissance (c’est la 3e explication : un déficit de notoriété). Pour y remédier et lancer les fêtes de Noël, le magasin a diffusé récemment 40 000 prospectus.

Pour l’heure, pas question de remettre en cause la suite du projet avec l’ouverture à la rentrée 2015 d’un second magasin à Dijon. D’ailleurs, le protocole a été signé il y a une dizaine de jours pour un emplacement au sud de l’agglomération, en direction de la route des vins. Frais Ici y sera certes en “stand-alone” mais bien plus visible qu’à Portet sur Garonne. Et comme toute nouvelle enseigne, Frais d’Ici a d’abord besoin d’être vu !

3 commentaires

  1. Bonjour Olivier,
    Alors que vous l’annonciez (telle une liseuse de bonnaventure, ou plus raisonnablement comme un observateur averti) dès le 21/11/2014 sur ce blog, c’est (enfin) arrivé. MEL a dégainé et a utilisé la cartouche que vous décriviez. Ce matin dans la PQR (Courrier de l’ouest) une pleine page avec infographie sans ambiguité : LECLERC, Groupe Carrefour (Hyper/Super), Groupe Casino (Hyper/Super), une accroche claire : “Qu’est ce qui peut justifier de tels écarts de prix ? RIEN !” et un plaidoyer sans équivoque : “certains groupes de distribution … reprennent d’une main ce qu’ils ont donné de l’autre.”

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