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Think-Tank Agro-Agri Les Echos : les travaux de la troisième édition rendus publics

TT picCe matin, en compagnie de David Barroux, rédacteur-en-chef des Échos, et en présence notamment de Christiane Lambert (présidente de la FNSEA), Thierry Blandinières et Alexis Duval, respectivement patrons d’Invivo et Tereos, je présente les travaux du Think-Tank Agri/Agro que je dirige depuis l’origine il y a trois ans. Petit élément de contexte pour comprendre cet intérêt pour le sujet. Ingénieur Agri de formation, j’ai depuis longtemps compris que l’une des raisons majeures aux difficultés de la filière agri-agro était sa faible compétitivité (en tant que telle ET comparé aux concurrents européens) avant même la relation avec le dernier maillon, la distribution (même s’il ne s’agit pas d’exonérer les enseignes de toutes responsabilités). Aussi, en 2014, lorsque Les Échos m’ont proposé d’animer un Think-Tank sur la compétitivité de la filière, je n’ai pas vraiment hésité… 

Concrètement, comme tout ThinkTank, l’objectif est de réunir tous les acteurs concernés et de réfléchir à des “recommandations” (c’est le terme), au-delà des postures individuelles de chacun. Dans le groupe, une trentaine de membres : agriculteurs, coopératives, industriels, distributeurs, instituts de recherche, banque, fédérations professionnelles, experts indépendants. Parmi les distributeurs (la liste est publique, of course / disponible dans le document publié ce matin), Serge Papin, président de Système U, ou encore Hervé Daudin, le patron des marchandises de Casino et bras droit de Jean-Charles Naouri. 

Pour les curieux donc, le rapport 2017, avec ses 15 recommandations, est disponible ici. Evidemment, nous apporterons cette contribution aux prochains états généraux de l’alimentation qui s’ouvriront mi-juillet. 

 

8 commentaires

  1. Bonjour,
    voyant le PDG de SU au casting,
    que pensez vous du nouveau partenariat SU – Schreiber sur les yaourts ?
    merci de votre avis.

    1. Hey Nico. En l’espèce, j’attends de voir. Les arguments de Serge sont entendables : capitaux certes américains mais garantie d’approvisionnement locale. Ce qui, au final, est l’essentiel pour le premier maillon de la filière.

  2. ok – merci de l’avis. bien entendu ma reflexion s’étend à toute la filière.
    faut il comprendre qu’à date les industriels ne jouaient pas le jeu de l’approvisionnement local.

    1. Il ne s’agit pas de le “comprendre”, juste de l’observer 😉 Là aussi, toutes filières confondues, force est de reconnaître que ce n’est pas systématique…

  3. Bjr – je n’en fais pas une obsession, mais je viens d’aller dans un SU – toutes les références citées dans la presse ( brassé, yaourt à la Grecque, BIO…) ont un logo “Lait de France” ???

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