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Les réseaux sociaux peuvent influencer les politiques commerciales, la preuve…

CQLP

Les réseaux sociaux ont-ils une influence sur les politiques commerciales et notamment sur le sujet le plus sensible, le prix ? La réponse est « oui ». Via VIGIE GRANDE CONSO, j’en ai récemment fait la démonstration.

 > Pour les besoins de l’étude, j’ai ciblé la gamme « C’est qui le Patron ?! ». D’abord car elle est largement diffusée/connue (et suscite une forte interaction sur les réseaux sociaux). Ensuite car elle offrait un « angle d’attaque » incontestable vis-à-vis des enseignes : les prix (conseillés) étant inscrits sur les packs, il était aisé de pointer les magasins qui génèrent une surmarge sur les produits en affichant des prix supérieurs. Ce qui ne manquerait pas de faire réagir la communauté de la marque sur les réseaux sociaux 

> Concrètement, pendant 6 semaines,  via le compte Twitter @Dauvers70, j’ai interpellé les enseignes, cité des magasins défaillants, mis en exergue des écarts atteignant parfois 20 %. Près de 180 000 utilisateurs de twitter ont été « exposés » à ces messages via notamment 878 retweets et commentaires de consommateurs, au mieux moqueurs, au pire véhéments. 

> Résultat : en 6 semaines, le nombre de prix pratiqués supérieurs aux prix conseillés a diminué de plus de moitié. 5 % des 10 408 observations en mai ; 2 % des 14 203 observations en juin (la gamme est actuellement en montée de diffusion). Certaines enseignes (Carrefour) ont même complètement éradiqué les prix « défaillants » par un blocage informatique. Preuve que les consommateurs, via les réseaux sociaux, peuvent avoir une réelle influence sur les politiques commerciales des enseignes (et par extension des marques).

5 commentaires

  1. Quelle puissance M. Dauvers !! C’est impressionnant !! Vous devriez interpeller les directeurs de magasin Carrefour sur leur part de marché, ça va faire bouger les lignes du commerce en France !
    Après la plaisanterie, je sais qu’il fait très chaud, mais reprenez vos esprits et retrouvez le bon niveau de vos commentaires, qui sont souvent intéressants. Là, vous avez mangé un peu trop de melons et, le microcosme vous fait exagérer la force de twitter et votre influence.

  2. Un complexe de Dieu maybe ?
    Ne pas confondre non plus “visibilité” d’un tweet par vos followers et réel intérêt qu’ils peuvent y porter…
    Attention à ne pas tomber dans l’absurde, la critique constructive est bonne, mais ce n’est plus réellement ce que vous faites depuis quelques temps…

  3. C’est quand même limite comme analyse statistique.
    Dommage vos analyses dérives dans le sensationnels, cela perd un peu d’intérêt
    Melonite en approche

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