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Gestion du prix : Intermarché, le cancre qu'il faut secouer (pour son bien)

CQLP 26

Retour sur L’Observatoire des Prix C’est qui le Patron évoqué ici lundi dernier. J’avais alors lancé aux enseignes un défi de rentrée : identifier les prix “déconnants” (car supérieurs aux prix affiché sur le pack, ce qui est une aberration en termes de Penser-Client) et, naturellement, les corriger. Défi perdu, dans une approche strictement comptable et globale. Il y avait lundi dernier 182 prix à corriger, il y en a désormais… 203. Ce qui en dit long sur l’efficacité des cellules pricing dans les centrales (et donne du grain à moudre aux prestataires qui tentent d’y vendre des solutions simplement plus “pro” que le “crayon sur l’oreille” qui a l’air d’outiller nombre d’enseignes…). 

Au-delà de l’approche globale, un mauvais élève. Que dis-je ? Un… cancre. Car il faut oser faire monter en diffusion une référence (le steak haché) sans s’assurer de la cohérence prix tout en se sachant surveillé. Il y a une semaine en effet, 22 drives Intermarché proposaient le steak haché 15 % de MG (dont 8 avec un prix supérieur à celui inscrit sur le pack, soit environ un tiers). Désormais, ce sont 218 sites qui l’ont référencé et un sur deux avec un prix “déconnant”. La palme à La Chapelle, près d’Orléans (ci-dessous) : 6,22 € vs 5,65 €, affiché avec un label “Innovation” comme s’il s’agissait de se justifier aux yeux du client ! 

Bien sûr, les prix sont libres, comme certains me le rappellent plus ou moins directement et vertement. C’est exact ! Tout comme je suis… libre de penser que, pour l’image-prix d’un magasin ou d’une enseigne, c’est suicidaire de jouer à la surbine sur des produits dont le prix est affiché on-pack. Secouer le cancre Intermarché, c’est donc… pour son bien. Même si ça fait… mal. Ah !, le bien, le mal, pas la première fois qu’ils s’associent… 

CQLPInter26

9 commentaires

  1. Avec tous vos outils, peut être arriveriez vous à mixer tout ça avec le prix des produits équivalents pour tenter de comprendre le positionnement global de ce produit. Et peut être comprendre si les prix pratiqués sur la marque “c’est qui le patron” cachent aussi des prix “trop” élevés sur l’ensemble. Par enseigne, et peut être sur d’autres produits de la marque “c’est qui le patron”

  2. Ce n’est malheureusement pas un problème de cellule pricing mais bien un problème de gestion de réseau d’indépendants.
    Tant que les indépendants de ce réseau auront la latitude à gérer, “le crayon à l’oreille”, les prix en local en pensant qu’ils connaissent, sans outils et repères (car ils ne visitent jamais leurs concurrents), les prix locaux mieux que les cellules pricing qui ont des outils ad hoc, les dérives subsisteront.
    Pour annuler cela, il suffirait de mettre les produits dans la liste BPC…. (liste très observée et scrutée par les adhérents).
    À bon entendeur….

  3. Visiblement, ça n’affecte pas l’image prix de l’enseigne qui reste bien placée, dans les dernières études surprenant !
    C’est la preuve qu’en image prix, la communication “prix” pèse surement plus que la réalité du pricing en rayon.

  4. Les cellules pricing peuvent évidemment faire des erreurs. Sauf que là, si les erreurs venaient effectivement des cellules pricing, ces derniers seraient faussées sur l’ensemble des magasins relevés.
    Ce n’est donc pas de la naïveté de ma part mais bien de la connaissance du fonctionnement de ce réseau qui me fait tenir ces propos….

  5. En tout cas, Intermarché est l’enseigne qui référence le plus la marque CQLP… D’où des erreurs plus importantes aussi!

    1. Faux c’est Carrefour qui a l’assortiment le plus large de cqlp. Et il ne peut s’agir d’erreur car le prix est marqué sur le contenant. C’est pas une erreur car une erreur est involontaire. Il s’agit bien d’une volonté délibérer de se sucrer sur une démarche éthique. Ethique mot qui semble être inconnu dans la grande distribution et notamment chez intermarché.

  6. pendant que les enseignes Françaises , s entendent pour spoliées leurs clients ,
    les enseignes Discount bien moins chers font leur beurre …hihihi

  7. C’est une honte mais bien en lien avec la grande distribution. En effet ce secteur se singularise par son absence de dignité et d’honnêtetè.il faut dénoncer ces point de vente déconnant qui non comptant de s’être engraissé sur le dos et la sueur de leur fournisseur sexsucre sans vergogne sur une idée qui a pour but de faire que le prix payé permette à chque acteur d’avoir un revenu decent. Bref une démarche éthique (je sais ce mot est considéré comme une insulte dans la grande distribution.). Ces enseigne n’ont toujours pas acceptées que le client est le patron.

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