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Découvrez O’Tera, le pionnier du locavorisme qui attaque la région parisienne

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Créée en 2007 à Villeneuve d’Ascq sous le nom de Ferme du Sart, O’Tera sort de son bastion du Nord et met le cap au Sud, en région parisienne. Un premier magasin a ouvert vendredi à Bretigny-sur-Orge (Essonne), à deux pas d’Auchan. Et un second doit ouvrir à Coignières cette semaine (avant Creil St Maximin et Amiens Dury). Une autre ouverture est sécurisée à Illies, près de Lille, en avril prochain. Autant dire qu’en quelques mois O’Tera aura ouvert autant de magasins qu’en 10 ans. Entre temps, les 4 premiers magasins ont atteint leur seuil de rentabilité, un « privilège » longtemps réservé à la seule unité historique de Villeneuve d’Ascq, hors-norme par ses performances : près de 9 000 clients par semaine, plus de 36 € de panier et 17 millions de CA, le tout sur… 1 100 m2. Valenciennes, Avelin et Saint André les Lille sont plus modestes : de 4 à 5 000 tickets hebdo, et 6 à 7 millions de CA, un niveau néanmoins suffisant pour dépasser le point mort.

A Bretigny, O’Tera a reproduit fidèlement son concept : un approvisionnement en circuit court (sans intermédiaire donc), très majoritairement local et – ce qui est « le » marqueur de l’enseigne via ses affiches caractéristiques – une transparence dans les prix d’achat et donc dans la marge pratiquée (en moyenne 20/22 %). Autre particularité : un assortiment court : sur 930 m2, O’Tera ne propose que 420 références (avec, dans tous les cas, un plafond maximum fixé à 500 codes). Ce qui permet une massification de chaque produit. Mais rien de tel que quelques photos (et même une « visite minute » en vidéo) pour découvrir O’Tera… A vous !

Pour le diaporama photos, c’est ici

DGC OTera pic

Pour la visite vidéo en une minute, c’est là

OTeraVisiteMinute

10 commentaires

  1. Je suis une fidèle du magasin de Valenciennes depuis son ouverture. Malheureusement, je constate que plus le temps passe, plus on s’éloigne petit à petit du concept d’origine. Il n’est pas rare de voir des légumes origine France alors que les producteurs locaux proposent les leurs aux alentours. Les bananes viennent de Côte d’Ivoire alors que chez Leclerc elles viennent des Antilles Françaises. Sans compter un bon nombre de fruits/légumes d’origine étrangère. Et que penser du pain local qui contient systématiquement du E300 (certes c’est marqué en rayon mais autant l’acheter chez Louise juste à côté. Il est moins cher et il contient la même chose) !!
    O’Tera est détenu par Leclercq, famille associée aux Mulliez. Je ne serais pas étonnées si les approvisionnements en produits Pays Bas/Espagne viennent des mêmes centrales d’achats.
    Bref, tant qu’à être locavore, autant faire le tour des fermes aux alentours.

  2. Comme tous ceux qui font du locavore, il y a le “sauf quand c’est pas local”
    Pas certain que les bananes et les avocats poussent en région Parisienne.

  3. Le magasin d’origine étant posé juste à côté de la Centrale Auchan, celui lui assure un gros passage d’une clientèle plutôt aisée, très facile d’accès avec son immense parking.
    Pas simple à reproduire comme implantation !
    C’est du local quand c’est possible et c’est surtout d’une qualité irréprochable avec un personnel présent et sympa.

  4. Comme Astellia, je trouve le concept de “supermarché” complètement antinomique avec celui du circuit court. En effet les coûts immobilier, de structure, les charges salariales etc en font des entreprises de l’alimentaire. Le locavorisme en question n’est ici qu’une idée marketing. Quitte à consommer vraiment local, mais sans pour autant faire le tour des fermes alentours (il faut avoir le temps), pour moi la meilleure solution est l’AMAP !

  5. Je viens de faire mes courses dans votre magasin, je suis fan de ce concept (et nous sommes tres nombreux dans ce cas) alors petite question à quand une implantation dans les environs de Nancy?

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