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Intermarché : j'assume (et tout en plus !)

Intermarché

Retour sur le post de mardi consacré à une énième convulsion interne chez Les Mousquetaires (relire ici). Depuis, de nombreuses remontées plus ou moins amicales, plus ou moins directes. Je passe sur ceux qui ceux qui m’encouragent (évoquant parfois des attributs masculins proéminents, ce qui me flatte mais ne correspond pas à la réalité #modestie) pour répondre à ceux qui contestent le principe même d’évoquer ces sujets sur le thème “le linge sale, ça se lave en famille”. 

A la question de savoir si c’est du journalisme (comme certains font mine de s’interroger), comment répondre… non ? L’évocation de cette nouvelle bisbille est-elle le fruit de mon imagination ? Non ! Pas davantage que la précédente évoquée ici en début d’été. Tout est avéré. Et tant pis si ça déplait. Si le “journalisme” consiste à relater des faits avec l’assentiment des enseignes alors je laisse le prestige du titre à d’autres… La “voix de son maître” n’a jamais été la signature de la maison ! C’était déjà le cas il y a vingt ans lorsque, salarié, je dirigeais Linéaires. Alors imaginez maintenant que ma liberté est totale… 

Plus fondamentalement, je revendique un intérêt marqué pour les mouvements d’indépendants, dont Intermarché est un représentant au même titre que Leclerc, U, Atol, Optic 2000, Intersport et consorts. J’assume même défendre le modèle économique car il répartit sur le territoire les centres de décision (et la richesse). Et, à ce titre, je me suis toujours passionné pour la gouvernance des groupements d’indépendants car le sujet est directement lié à leur performance commerciale. C’est ce point que les “bisbilles” chez Intermarché me permettent d’évoquer. D’ailleurs, que ceux qui m’en contestent le “droit” relisent plus attentivement qu’ils ne l’ont fait le post de mardi. Que dis-je ? Que je me fiche de la réalité des faits reprochés à la direction de la SLM. “Vrai ou faux, je ne sais (et, sur le fond, peu m’importe)“, ai-je écrit. Car “le plus intéressant est bien dans ce que ce courrier révèle : qu’Intermarché n’est toujours pas sorti de ses turpitudes. Ce qui ne pourra que réjouir… ses concurrents. Car, pendant ce temps-là, Intermarché en oublie de faire du commerce“.  Je persiste et je signe : il y a un lien direct entre fronde (qu’elle soit légitime ou non) et commerce. Ce qui suffit largement à justifier mon intérêt. Et assumer de me faire détester le cas échéant. 

7 commentaires

  1. Vues de l’extérieur, ces agissements sont indignes de l’image que vous rayonnez depuis JPL, à l’épisode Spar prés. Les milliers d’adhérents besogneux, sincères et naïfs méritent une direction propre. Sachez faire votre ménage discrètement. Choisissez vos leaders parmi les adhérents de la base, faite de besogneux, ceux que les clients apprécient. Sachez écarter les barons malhonnêtes devenus incompétents. Virez les hauts cadres chers, aux cv impressionnant, de passage partout où ils passent, etequi qui se moquent des manants du terrain, vos adhérents admirables. Vos succès récents ne sauraient durer sans une purge de cheval, sans délais.
    Un ancien besogneux, AA.

  2. Et pendant ce temps là Dassie touche un gros chèque pour monter son mag et se tire chez carrefour avec la stratégie sous le bras

      1. Ben …. par ce post par exemple, publié chez MEL et tjs en attente de validation 🙂
        Etonnant de votre part cher MEL, cette prise de position simpliste et caricaturale que vous nous assénez à longueur d’interviews comme si vous aviez la trouille de perdre encore plus de pdm …
        Il est vrai que les 3000 prix en question, facilement comparables vous étaient bien utiles pour faire croire à tout un chacun que vous étiez le moins cher sur tout, ce qui n’est manifestement pas le cas sur les fruits et légumes, la poissonnerie, la boucherie, la boulangerie, la pâtisserie… mais aussi sur le textile, le jouet, la papeterie, le vin, la high tech etc etc. Mais ceux-là, ils sont plus compliqués à comparer n’est-ce pas?
        En réalité, il n’y a que sur ces 3000 références que vous faites illusion MEL en pratiquant une forme astucieuse de dumping et en affirmant de façon déloyale que si vous êtes moins cher sur ces 3000 produits, vous êtes forcément le moins cher sur les quelques autres 50 000 produits restants.
        Habile ! sauf que si demain il faut les augmenter, aïe! c’est toute la stratégie Leclerc qui se casse la G….
        Et que dire, lorsque vous reprenez les chiffres parfaitement farfelus de l’UFC en agitant le chiffon rouge du retour de l’inflation et de la baisse du pouvoir d’achats, si ce n’est que venant de votre part, cela en devient indécent. D’inflation et de baisse du pouvoir d’achats, il n’y aura pas MEL, cela fait près de 60 ans que la grande distri fait le job !
        Car à la vérité (qui s’appelle la péréquation) le terrain de jeu va se déplacer sur d’autres marchés : la parfumerie, la droguerie par exemple… mais pas seulement !
        Il va aussi se déplacer sur les produits de PME et même sur les produits frais bruts (tiens donc!) ce qui devrait augmenter leurs volumes donc, (on y arrive) la rémunération du monde agricole !
        Et avec le monde agricole, pour faire du dumping avec le ticket Leclerc, çà risque de ne pas être aussi facile qu’avec les multinationales…
        Allez, vous me censurez pas? Chiche !

        1. je n’ai pas le pouvoir de valider les commentaires du compte de MEL ;-))) Donc je ne vois en aucune manière comment vous m’inféodez à lui. Ou a quiconque d’autre d’ailleurs. Vous me connaissez visiblement mal pour ne pas mesurer à quel point ma liberté est non négociable.

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