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J’ai testé… les « jouets garantis les moins chers de France » par Carrefour

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Depuis quelques années, Carrefour a habilement préempté le mot « garantie ». Habilement, parce que le besoin de réassurance sur la valeur des euros que le client dépense n’a jamais été aussi élevé. Carrefour a donc multiplié les garanties : sur les PGC (en l’occurrence 500 grandes marques), le carburant, les promos, la rentrée scolaire et donc également les jouets. En une du catalogue Noël 2018 : la garantie des « jouets les moins chers de France », ce qui sous-entend que les acheteurs sont bordés ou… inconscients ! Pour le client, la garantie se matérialise par un remboursement de deux fois la différence en cas d’écart ou par un « cadeau » de 2 € à celui qui trouverait un prix identique ailleurs.

Ni une ni deux, je pars en chasse sur les jeux de société, en opposant Carrefour à Leclerc. Et comprend vite comment Carrefour a joué le coup… En positionnant les prix à X,80 € et non, classiquement, à X,90 €. Sur les 35 produits scrutés, Carrefour est effectivement le moins cher dans 2/3 des cas par cette astuce. Bien vu !

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Mais – et c’était prévisible vu le nombre d’article concernés par une OP jouets – Carrefour est faillible. Parfois quelques centimes (comme ici Puissance 4), parfois davantage (plus de 1,30 € sur Qui est-ce ?, soit pas loin de 10 %). Dommage que la mention « jouets les moins chers de France » soit reprise exactement là où elle ne vaut… rien !

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Quelques pages plus loin, la situation est plus embarrassante avec un écart abyssal : 24,80 € chez Carrefour pour Attrap’Souris, 18,30 € chez Leclerc. Pour le client qui l’aura remarqué, la « parole » de Carrefour aura sacrément perdu en valeur.

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15 commentaires

  1. Du coup, publicité mensongère? Car facile de se justifier par un kdo à 2€ à chaque erreur constatée..
    Bcp d’enseignes utilisent des notions qui portent trop à confusion à force et au final, trompe le client.
    Le mot “gratuit” va être au passage interdit à partir du 1er janvier 2019, mais heureusement le mot “offert” ne le sera pas! ouf….

  2. Entre publicité mensongère et programme pseudo responsable (act for food) Carrefour se discrédite de plus en plus et ne sait plus quoi faire pour remonter la pente !
    Pathétique !
    Le retour aux fondamentaux ! Sans chichis !
    Prix bas / Magasins propres et bien rangés !!
    Le commerce !

      1. Car pour vous, les magasins Leclerc sont propres et bien rangés.
        Vous avez de la chance car chez moi, ce n’est pas le cas et les Carrefour sont beaucoup plus engageants

  3. La gestion de CARREFOUR est une catastrophe depuis plusieurs décennies –
    Le Jour ou l’actionnaire français au pouvoir prépondérant dans l’Administration de Carrefour chez lequel il risque de perdre Gros face à l’actionnaire Brésilien, assimilera que le combat de Carrefour contre Leclerc, mené sur le terrain de ce dernier n’a aucune valeur pour développer la notoriété de l’Enseigne, comme développer les ventes de Carrefour –
    Dés lors nous pourrons estimer que l’intelligence artificielle est au point et qu’il en aura bénéficié …
    Nous pouvons même le proposer pour des tests de démarrage et de mise au point de l’intelligence
    artificielle car il incarne ce que nous devons redouter en France = L’intelligence ne s’achète pas, on peut la louer, mais on ne peut pas se l’implanter = Et le fait de posséder fortune n’est pas synonyme de posséder l’intelligence –
    Je m’explique en confirmant L’importance du commentaire de Gladis, ci-dessus = Le retour aux Fondamentaux !
    Ce retour aux fondamentaux intègre que “faire le singe” ne rapporte pas = Carrefour en voulant jouer dans la partition de Leclerc ne fait que “le singe” imitateur –
    Il y a plus de 30 Ans Leclerc a conquis une image “prix bas” et “discount” (aujourd’hui reprise par Lidl sur des formats de magasins plus petits que ceux de Carrefour et Leclerc, et celà paie pour Lidl car il est arrivé sur le marché avec cette image là comme Leclerc, plus tôt, alors que Carrefour est arrivé sur le marché avec une autre image !
    il y a plus de 30 Ans carrefour avait une image de “Produits de Qualité” en format grands magasins offrant du choix conséquent et de la Qualité –
    Patatrac ! Carrefour change de Publicité (Havas médias est remercié bonjour Publicis) de FESTI MAGIC des produits de qualité moins cher on passe au “MOIS” nomenclature sans envergure illustrant les produits “Leclerc-moins chers” et fournissant le même tout venant du moins cher….
    Stratégie aussi tardive que minable qui fait fuir les Budgets alimentaires des Cadres épris de Qualité et aux pouvoirs d’achats supérieurs et n’attire pas une clientèle “prix bas” , à moindre revenus mais déjà convaincue et fidélisée par Leclerc – ( Remarque aujourd’hui Leclerc a remonté en Qualité et à récupérer la clientèle qui a fui Carrefour = cadres moyens,cadres supérieurs…)
    1ére Remarque = Pour toute entreprise quand l’on souhaite élargir une Clientéle (comme gagner des parts de marché) on commence par “bétonner” sa clientéle déjà acquise et l’on passe par une transition basée sur une communication de fusion ….
    Carrefour à l’époque par manque d’intelligence a opté pour une rupture brutale = les conséquences sont vite arrivées …
    ET l’histoire resservira les plats si aujourd’hui il n’est pas compris au sein de la grande distribution comme du commerce en général qu’il est nécessaire de passer par une période “douce” de transition, dite période de fusion des deux mondes pour les entreprises du monde verbal allant au monde digital –
    La Fusion des 2 Mondes est indispensable pour la survie des magasins comme du e-commerce ceux qui ne le comprennent pas partent à l’échec comme carrefour voulant brutalement jouer à Leclerc …
    Mais l’Histoire n’est pas finie …

  4. olivier,
    A l’inverse d’Amazon et les catalogues papier, je suis plus que certain que Carrefour vérifie, ses voisins et le prix en rayon n’est plus celui du papier.
    Un passage en hyper s’impose.
    Géant propose 10 fois la différence, pour avoir vu pour un achat de jouet, le prix indiqué en rayon n’est plus celui du catalogue..

  5. @ pjulien
    c’est imbuvable votre soupe.
    pourquoi nous faire une tartine de 100 lignes lorsque vos propos pourraient l’etre en 15 !!!!
    vous devez passer plus de temps dans les bureaux qu’en surface de vente.

  6. @ Julien
    D’accord avec leboeuf.
    Les propos de Julien peuvent être intéressants et on devine un vrai parcours (chaotique ?). On perçoit également à tord ? une certaine frustration.
    Ceci étant, il y a une vraie redondance dans les propos et ce quelques soient les sujets de notre cher Olivier.
    Un peu de concision serait la bienvenue. A trop s’exprimer sur tout (et en longueur…) on risque de devenir inaudible voir une espèce de caricature.
    Dommage car le fond n’est pas dénué de sens.

    1. pour PJulien….fond non dénué de sens, mais PJulien à tort sur un point: la publicité, qui est le vecteur de succès de LIDL.

  7. Bonjour,
    Merci de vos observations, elles sont méritées et je vais m’améliorer-
    J’ai juste un soucis construit par mes pensées d’abord exprimer en langue étrangère puis traduites en français ceci explique peut être celà et une certaine redondance –
    Effectivement TOM LIDL etait en 2017 le plus gros budget pub de la Distrib j’ai eu tort mais je fais des recherches concernant ce budget et notamment sur le support choisi = il m’apparait que c’est la TV,
    et dans mes connaissances sur le sujet la TV n’est pas le support idéal pour les produits grande consommation par contre c’est le support le plus cher donc en choisissant ce support on “explose vite les compteurs” d’ou le premier budget –
    Reste à savoir si le support TV est le bon choix qui explique le succès et la progression de LIDL ?
    — Suivant mes tableaux la TV est le support le plus “détesté” des Français ( coupures de Films, Intrusions à domicile, loin du lieu de consommation, téléspectateurs âgés à petites consommations (ils ont tout à la maison et “mange” peu) par rapport à de plus jeunes tranches d’age friands de plus de consommations et besoins et qui regardent de moins en moins la TV …
    Votre Critique Édouard est valable, j’en prend note –
    Mais n’y a t-il pas redondance ou plus exactement une certaine uniformité dans les sujets traités, exposés différemment, pas attribuables au management du blog, mais simplement résultat d’une grande distrib franco française loin de ses origines, de ses créateurs, plus soucieuse de son évolution dans un sens unique dédiée à la reproduction et au suivi d’un “modéle made in usa- typique américain du nord” avec quelques années de retard et ne tenant pas compte des spécificités créatives locales qui sont la source de sa clientèle ?
    Prenons l’exemple de Carrefour = Le Brésil utilise l’enseigne Carrefour mais gère différemment ses relations avec les consommateurs locaux, valables également avec l’Argentine (bonjour à la superbe Directrice CARREFOUR de Buenos Aires, rencontrée récemment) qui rythme avec indépendance par rapport à sa Direction Générale, ses opérations commerciales, Bravo à la direction de CARREFOUR Santo Domingo (St Domingue- Rep Dom) dont la vidéo sur la HAPPY tourne toujours sur U-Tube depuis 2014 …
    Et aujourd’hui en 2018 Carrefour peut toujours dire MERCI à l’Amérique Latine qui ne rêve pas uniquement à un seul pôle d’évolution …
    Cordialement,
    PJULIEN

  8. Personnellement, je n’ai pas oublié cette “petite” affaire d’il y a 11 ans !
    http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/standard.php?id_rub=210&id_article=880
    20 décembre 2007 : Ententes de prix dans le secteur de la distribution des jouets
    Le Conseil de la concurrence sanctionne à hauteur de 37 millions d’euros 5 fabricants de jouets et
    3 distributeurs
    Saisi par le ministre de l’économie, le Conseil de la concurrence vient de rendre une décision dans laquelle il sanctionne 5 fournisseurs pour s’être entendus avec leurs distributeurs sur le prix de vente des jouets de Noël, au détriment des consommateurs. Il a également sanctionné trois distributeurs pour les mêmes faits.
    Le montant total des amendes s’élève à 37 millions d’euros et se décompose comme suit :
    Fournisseurs :
    Chicco – Puériculture de France : 600 000 euros
    Goliath France: 25 000 euros
    Hasbro France: 5,1 millions d’euros
    Lego SAS: 1,6 million d’euros
    MegaBrands Europe NV : 240 000 euros
    Distributeurs :
    Carrefour France : 27,4 millions d’euros
    Maxi Toys France : 1,8 million d’euros
    EPSE-JouéClub : 300 000 euros
    (… – lire la suite sur le site de l’Autorité de la Concurrence)

  9. Bpnjour,
    Trés enrichissant Wanahard – Merci –
    Donc d’aprés les amendes sanctions en partant des plus tricheurs aux moins tricheurs on obtient un classement :
    1- CARREFOUR = 27,4 Millions d’Euros
    2- HASBRO France = 5,1 Millions d’Euros
    3- MAXI TOYS = 1,8 Million d’Euros
    4- LEGO SAS = 1,6 Million d’Euros
    5- EPSE JOUET CLUB = 300 Milles Euros ( Entreprise disparue)
    Donc Bravo Carrouf france en France …. donc bravo les négos ….
    Au fait dans la série un “bruit qui court” il parait que certaines amendes de sociétés françaises de la grande distribution française ne sont JAMAIS PAYEES ….
    C’est encore de la Négo !

  10. M’étonne même pas. Comme pour la rentrée des classes, la comparaison de prix plus que douteuse de carrefour. Et combien de fois ai-je vu un prix promo en pem plus cher que le prix permanent… La publicité mensongère, l’acte for food qui est un fiasco total (curieux de savoir combien à côuté cette énorme campagne de pub), le zéro innovation de carrefour (ou lorsqu’elle tente d’innover, c’est un échec à chaque fois), la qualité très moyenne des produits (le FL est une cata)… Bref carrefour n’est plus ce que c’était depuis des années. Le seul truc que carrefour sait faire, c’est copier ses concurrents. Mais en moins bien.

  11. j’essaierai d’être bref. Je suis la GD depuis près de 50 ans, et concernant Carrefour, il y aurait tant de choses à dire…. Mais je les résumerai ainsi : de 1962 aux années 80, Carrefour était dirigé par ses fondateurs : Marcel Fournier et les frères Defforey, qui étaient des entrepreneurs et géraient en entrepreneurs. Depuis, ces grands Messieurs sont partis, Carrefour est entré en bourse, et les financiers ont pris le pouvoir, avec des luttes entre eux. Oui Carrefour devrait revenir aux fondamentaux, mais les différents financiers laisseront ils faire ? J’en doute, et d’une certaine mainière, je plains Alexandre Bompard !
    Mais Carrefour n’est pas le seul dans ce cas : depuis le départ de Gérad Mulliez, Auchan ne va pas bien, et les dirigeants se succèdent….

  12. Les prix catalogue sont fixés au mois d’aout, un peu à l’aveugle avec les indications que veulent bien donner les fournisseurs.
    Une fois les catalogues concurrents obtenus, les distributeurs procèdent à des alignements en magasin, le prix catalogue est en fait un prix maximum…

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