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SAMEDI CONSO : mon carnet (retail mais pas que…) de la semaine

SCSAMEDI CONSO : l’occasion de revenir sur la semaine, en totale liberté comme toujours… Et tant pis si ça pique !

 

SAMEDI

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Dans un Market parisien. Ceux qui suivent connaissent mon addiction à la crème dessert Danette. Autant dire que j’ai bien plus qu’une vague idée des prix (comme chaque client sur quelques produits). Alors quand Market annonce, via un prix barré, plus de 50 % de remise (prix avant : 3,24 € / prix après : 1,49 €), le magasin se fiche de moi. Et, ça, j’aime pas. Quant à l’EGA compatibilité…

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Market toujours. Danette encore. Le niveau de remise s’accroît. Mon agacement aussi.

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Market, la fin. Là, j’ai trop envie de mettre mon nez dans le système d’information de l’enseigne. Trouvez moi l’imbécile qui a paramétré l’étiquette électronique pour récupérer, en guise de prix barré, 13,60 €…

 

LUNDI

RATP 

Quelques heures de train, direction les Alpes. Revue de presse. C’est pas la crise pour tout le monde… La RATP a publié ses comptes 2018. 5,2 % de résultat net. A côté, Carrefour et consorts passent pour des prolos de l’économie.

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A Chamonix. Implanté en centre-ville, Super U se fond dans le paysage. Façade magnifique en trompe l’œil avec, aux fenêtres, des alpinistes, guides de haute montagne et sportifs disparus passés par Chamonix. Dans mon top 10 des « extérieurs » de magasin les plus réussis.

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Après l’extérieur, l’intérieur. La « gestion des dates » impose parfois de démarquer les produits en fin de vie, ici des œufs. Rien à dire. Par contre, la gestion de la démarque impose de ne pas laisser trainer les stickers « – 50 % »… Tentant !

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Direction Bourgoin-Jallieu. J’ai déjà présenté cet hyper ici. Un outil magnifique et un indice de prix qui ne l’est pas moins (magnifique / indice 93 au dernier pointage DISTRI PRIX). Mais un hyper encore « prenable » sur des détails. L’affichage du prix par exemple. Je l’avais déjà remarqué lors de ma précédente visite en juillet dernier. Non !, écrire 20 fois le même prix en format réglette de rayon pour occuper une feuille A4 ne participe en rien à la lisibilité de l’offre. Bien au contraire.

 

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Toujours à Leclerc Bourgoin, second « détail » : cette promo ananas. 2,99 €. Quel client peut vraiment donner crédit à l’idée qu’il faille débourser tout près de 3 € pour un ananas en promo ? Quand bien même la marge du magasin serait ridicule dans le cas présent, le produit n’est pas une « promo » vue du client.

 

MARDI

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A Lyon, visite de la plateforme de préparation de commandes pour CoursesU.com, propriété des 10 adhérents locaux. Une première à cette échelle en France que je vous présente en vidéo mardi, jour de l’inauguration officielle. En attendant, un amuse-bouche : la chambre fruits et légumes et la gestion en poids variable. En clair, les produits sont pesés. Donc manipulés. D’où la mise en garde de « Matthieu » : « Les fruits et légumes sont à manipuler avec tendresse et amour ». Comme toi chérie…!

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Un Super U lyonnais et, surtout, un signe des temps… La vertu de ces sauces ? Elles sont sans conservateurs, sans levures, sans colorants et sans arômes ajoutés. Et sinon, le goût ?

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MERCREDI

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Aujourd’hui, l’extrême Ouest. A Concarneau. Inauguration du « nouveau » Leclerc après un an de travaux (revoir ici). Pour la p’tite sauterie du soir, une partie des rayons non-al ont été déplacés, entassés. Mais il en faut plus pour décourager cette cliente, en quête de balais d’essuie-glace. Pas malin aussi d’avoir condamné l’accès à un rayon… de première nécessité !

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Leclerc Concarneau encore, rayon fromages. Pas sûr qu’un produit aussi franchouillard soit vraiment servi en étant cautionné par une icône de la “culture” US, avec en plus un mode de production – le lait cru – fortement contesté outre-Atlantique.

 

JEUDI

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Direction le Nord pour visiter en avant-première mondiale (OK, je force le trait !), la box Auchan Minute : une épicerie de poche format container, directement inspirée de l’expérience chinoise (que j’avais présentée ici à Shanghai). Depuis des semaines, à chaque passage à Lille, je guette la bête depuis le talus qui surplombe le parking réservé au personnel de la centrale sur lequel la box est installée. Autant dire qu’aujourd’hui, je passe la porte avec une gourmandise que je ne cherche même pas à dissimuler… Et vous en présenter le résultat dans le détail ici a été un un vrai plaisir ! #RetailObsession 

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Dans la box Auchan : 400 produits. A la différence de l’expérience chinoise, Auchan a donné une coloration « bien manger » à l’offre. La moitié des articles sont bio et, comme un totem que l’on brandit, Auchan a même choisi de se passer de Nutella pour privilégier la pâte à tartiner MDD, élaborée sans huile de palme. Il n’en faut pas plus pour lancer un défi à la force de vente Ferrero, réputée pour être la plus performante sur le terrain : j’offre un an d’abonnement à VIGIE GRANDE CONSO au chef de secteur qui place un box-palette Nutella dans les 18 m2 du container ! Chiche ?

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Edgar Bonte, le patron d’Auchan, l’a révélé il y a quelques semaines : d’ici à la fin de l’année, les enseignes de la galaxie Mulliez s’incrusteront dans les rayons des hypers et signeront des corners. A Lens, m’apprend La Voix du Nord, c’est donc avec un peu d’avance sur l’objectif fixé que Boulanger a déjà débarqué chez Auchan ! Mais par erreur. 

 

VENDREDI

Crevette 

Quelques emplettes chez Auchan. Ce soir, je me ferai bien un peu de sulfite en entrée. Histoire de… nourrir ma défiance alimentaire. Sur ce, c’est l’heure de l’apéro. A samedi prochain.

 

 

3 commentaires

  1. Pour Mickey, il parait, aussi étonnant que cela puisse paraître pour moi aussi comme dans cet article, que ca se vend bien et que des réassorts sont vite réclamés.
    Le jeu de mots sur la boîte est drôle, bien que réservé aux anglophones…

    1. Ce n’est pas un jeu de mots…Lorsqu’en 1066 Guillaume le conquérant envahit l’Angleterre pour faire valoir ses droits au trône, il emmène avec lui moults aventuriers, et quelques seigneurs locaux, notamment, le duc d’isigny, où il fit souche. Un de ses descendants partit en Irelande, puis un descendant de ce dernier émigra aux états-unis. Comme beaucoup d’entre nous, l’orthographe du nom de famille changea avec le temps au grès des circonstances. C’est ainsi que Walt Disney est un descendant du duc d’Isigny!
      Michel Onfray, lui, comme son nom l’indique, s’il descend bien des vikings, des “hommes du nord” qui laissèrent leur nom à la Normandie, est lui, bien resté attaché à sa Normandie natale!

  2. Chamonix : ce n’est pas Monsieur Payot, fondateur de Payot-Pertin (ancêtre du SuperU de la rue Vallot), qui aurait laissé passer le coup des stickers de décôte. Il avait l’oeil à tout et une vraie connaissance du client.

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