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SAMEDI CONSO : mon carnet (retail mais pas que…) de la semaine  

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SAMEDI CONSO : l’occasion de revenir sur la semaine, en totale liberté comme toujours… Et tant pis si ça pique !

 

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A Pau. Dans la famille Georgelin, je connaissais Lucien, confiturier. Ses produits, porteurs de valeurs en phase avec l’époque, sont désormais partout ou presque. En revanche, je ne connaissais pas Rémi, le frère. Producteur de fraises (entre autres). Même nom, même identité visuelle. Parfait pour l’amalgame. Même Carrefour s’y fait prendre.

 

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Toulouse à présent. Leclerc Roques et son espace occasion, pour lequel je ne comprends toujours pas le désintérêt des enseignes concurrentes, ni même de mes confrères d’ailleurs (comme si c’était un non-sujet). Aujourd’hui, Leclerc manque de vélo. Et promet donc de les racheter « au prix fort ». Parce que c’est la promesse de Leclerc sur ce marché : acheter… plus cher. Rien que pour le contre-pied, j’adore !

 

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Dans ce Leclerc, pas de rayon vins. Non, une cave déportée. Dans cette cave, pas un vulgaire comptoir mal agencé. Non, un espace dégustation. Et, côté mobilier, des tabourets « bouchon » et des tables « verre ». Détail.

 

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A 2 km de là, le mythique Carrefour de Portet sur Garonne. Pas tant parce que j’y ai découvert la conso il y a 40 ans avec Mamie Dauvers (encore que les premières fois, ça marque toujours), non !, mythique par la taille gigantesque de la “bête” à l’époque : 24 000 m2. Il en a perdu quelques milliers certes (des mètres carrés) mais je me dis qu’il faut quand même avoir fait une grosse bêtise pour être puni au point d’être désigné au picking drive… en magasin !

 

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Portet est l’un des hypers avec une zone outlet. Et comme révélé ici, Carrefour fait davantage que déstocker ses propres réserves, mais alimente ses outlets avec des achats d’opportunité à l’étranger, et notamment en DPH. Malin pour répondre à Action. Attention néanmoins… Pour être vendu, un produit doit être compris. Là, je cherche toujours ce que peut être un « Caring bath fine silk ». Et Dauvers n°2 (que j’initie aussi !) ne m’est d’aucune aide malgré ses études supérieures. 

 

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Pendant ce temps-là, ma précieuse vigie veille. Et connaissant mon obsession de l’origine des produits m’interroge : « Tu trouves ça normal, toi ? ». Ben, non, c’est pas normal. Dès lors qu’aux yeux des clients un produit français porte une valeur supérieure à celle d’un produit importé, ne pas dissocier les origines est condamnable. Certes davantage dans l’esprit que dans la lettre. Mais condamnable. Alors je… condamne. Parce que sur ce point j’ai des convictions solidement établies, que j’évoquerai d’ailleurs jeudi en présentant les travaux 2019 du ThinkTank Agri/Agro des Echos que je dirige (le ThinkTank pas Les Echos, faut pas exagérer non plus). Pour ceux qui veulent une invit’, c’est ici >>

 

LUNDI

 

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Yves Rocher dans l’Est parisien. Les soldes n’ont pas encore démarré que l’enseigne a déjà sorti l’artillerie lourde : – 50 % sur tout le magasin. Et n’imaginez pas que les nouveautés soient épargnées. 50 % aussi. Mais quelle est donc la « valeur » des prix Yves Rocher ?

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Chez U. Là, les nouveaux produits ne sont pas discountés. 3,64 € la boîte de « raviolis à l’ancienne », sûr qu’il y a du gras. Mais alors… beaucoup de gras ! La semaine prochaine, je réunis un panel d’experts (comprendre des enfants de moins de 15 ans) pour déguster les Panzani « classique » (deux fois moins chers) et cette nouvelle version « de luxe ». La question sera simple : lesquels préférez-vous ? Z’ont intéresser à apprécier les chenapans, sinon ils me remboursent.

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MERCREDI

 

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Dans les Alpes. Stop à Chambéry. Ce Leclerc, comme les autres, prépare le Tour de France dont l’enseigne a remplacé cette année Carrefour au rang de partenaire. Impossible de l’ignorer ! Dans le premier prospectus dédié : les « goodies », ces produits sous licence aux marges plantureuses. Parce que, pour le coup, le mini-parapluie à 20 € et les bidons à 9 €, même siglés « Le Tour », c’est limite de l’usure. Et pas raccord avec la promesse de l’enseigne. Et tant pis si ça pique.

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Je croyais Leclerc et Coca-Cola réconciliés… Visiblement, on se chamaille encore dans le couple ! Sinon, quel intérêt de continuer à importer du Coca de République Tchèque ?

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Une envie pressante. Mais où diable cet hyper Leclerc a-t-il caché les toilettes ? Introuvables. A l’accueil, une âme charitable, soucieuse de ma vessie au bord de l’explosion, m’explique tout : à l’extérieur et sous clé. Mais pour la clé, faut laisser « un bien de valeur ». Puis contourner l’hyper. Apercevoir un arbre et hésiter. Revenir à la raison (j’ai quand même un brin de savoir-vivre). Puis découvrir un tel temple de l’aisance dont on ne comprend pas vraiment qu’il mérite d’être à ce point protégé. Je regrette déjà « mon » arbre.

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A Annemasse. Près de la Suisse, le niveau de vie atteint des sommets. Pour le plus grand bonheur des commerçants. Géant ne manque pas l’occasion. Au rayon fraîche découpe, pas de banale salades de fruits. Ici, on fait dans le luxe. Papaye, mûre, fruits de la passion. Comptez quand même près de 15 € le kilo. Ca calme.

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Je me rabats sur la machine à jus. 2,90 € les 50 cl. Plus d’un euro au-dessus des magasins les plus agressifs. Ca calme (re).

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Même les pâtes sont (toute proportion gardée) hors de prix. 91 centimes le paquet de Nouilles fines de Panzani, c’est 15 % au-delà du prix courant. Je n’ai aucun doute : ce Géant là est rentable !

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Last, le rayon boucherie. Ici, tout est bio. Y’a pas à dire, mais quand les clients sont riches, ça change tout. Surtout pour Géant.

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Lorsqu’il ouvrira à la fin de l’été, il faudra évidemment regarder de près cet Intermarché (Douvaine) parce que c’est le futur « proto » de l’enseigne, mais ne pas oublier non plus qu’il est dans une zone de chalandise absolument non représentative des 1 500 autres Intermarché ! En attendant, je tente une incursion dans le magasin encore en travaux. Le vigile me rattrape. Raté. Qui ne tente rien, hein…

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Dans le train. Lecture du bulletin de l’ILEC. Interview de Serge Papin, « consultant ». Autant l’avouer, j’adore l’homme et ses convictions. Mais je n’ai jamais compris son déni du drive (et Dieu sait que nous nous sommes souvent opposés sur le sujet sur la scène de l’IFM ou des Ateliers du Drive par exemple). A présent, ses doutes s’expriment sur la version piétonne. « Je m’interroge sur l’avenir du drive piéton, quand on constate le peu de monde qui le fréquente, les vitrines tristes. On a toujours l’impression qu’il ne s’y passe rien ». Là, c’est moi qui m’étonne. Comment ne pas imaginer qu’une partie des clients trouvent intérêt à un choix plus large (+ 50 % vs le magasin de proximité standard de centre ville) et moins cher (25 % en moyenne) ? C’est le principe du drive piéton.

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VENDREDI

 

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A Rennes. C’est donc le… « jour d’avant » pour l’hyper Géant de Saint-Grégoire. Le jour d’avant de baisser le rideau définitivement (et la cession au voisin Leclerc). Comme pour accueillir comme il se doit le nouveau propriétaire, les équipes ont soigneusement vidé et nettoyé les gondoles. Sans doute pour l’état des lieux 😉 Dans cet océan de néant, quelques ilots de produits, autour desquels les – rares – clients se pressent. Au moment du bilan de l’année, aucun doute, ces images en seront.

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Sinon, tant que j’y pense, si quelqu’un pouvait prévenir Auchan Villebon qu’il est possible (voire utile) de brader les chocolats de Pâques, au-delà de 34 %. Précisément parce qu’ils sont… de Pâques.

AuchanVillebon

11 commentaires

    1. Et dire que j’ai fait pendant environ quinze années les animations générales dans ce Géant, un page se tourne ….

  1. Bonjour,
    Normalement le Leclerc de Chambéry va être refait, et agrandit, dans le cadre du projet de création d’un nouveau quartier qui est réalisé actuellement à proximité.
    Et si l’on en croît le projet architectural trouvé sur google, le changement s’annonce flagrant :
    https://brunerie-irissou.com/component/zoo/item/leclerc-chambery
    Pour Toulouse les grandes surfance sont énormes là bas, je ne sais pas si c’est une spécificité locale mais je suis allé au Leclerc de Blagnac il est immense.

  2. Géant part avec le stock et son histoire !
    « Durant toutes Ses années », ce sont les siennes !

  3. Ce doit être une expérience folle de faire “ses courses” dans cette coquille vide et à apparemment propre. Le panier suffit.
    Plus une affiche dans les supports, un désert…

  4. Nouvelle recette pour des raviolis à l’ancienne qui du coup ne le sont plus. Sur le plan logique, j’ai autant de mal à comprendre que des serrures sur les portes d’un magasin ouvert 24h/24 (station service sur une autoroute par exemple).

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