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Marques et enseignes : engagez-vous ! (épisode 4…)

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Parce que je m’en voudrais de ne pointer que des exemples de MDD (et en l’occurrence d’Intermarché), les mouches vont changer d’âne aujourd’hui… Mais toujours pour dénoncer la même hypocrisie : pourquoi revendiquer l’origine des matières premières uniquement lorsqu’elle est française et la cacher dans les cas où le bœuf, le poulet ou le lait viennent d’ailleurs ? Certains y verront du chauvinisme. Je ne vois que l’impérieuse nécessité pour la Ferme France de reconquérir son marché intérieur où les importations progressent année après année. Et comme cette reconquête ne passera que via le consommateur, il est donc nécessaire d’informer totalement le client. Lui dire, comme ici, lorsque la viande est française mais lui dire aussi – et avec la même force (ce que j’appelle la “symétrie dans les promesses d’origine”) d’où elle vient lorsqu’elle ne l’est pas. Faute de quoi c’est juste hypocrite.

NB : aujourd’hui, présentation à Paris des recommandations 2019 du Think Tank Agri/Agro des Echos que je dirige. J’y développerai notamment cette recommandation et posterai demain ici le support de cette partie de ma présentation (dans laquelle je vais plus loin que les seules recommandations du Think Tank, mais c’est aussi ça d’avoir des convictions…).

Un commentaire

  1. le “frenchwashing” a bien lieu en ce moment chez nos amis industriels : tout est bon pour mettre du BBR partout, même si ça n’est que “préparé”, et donc avec des origines non françaises…
    Indice : allez voir du côté des salades en sachet, vous ne serez pas déçu

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