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Je sais, je rêve (mais c'est bon de rêver)

compote

Rêvons un peu… Rêvons d’un monde où, de manière volontaire (et non sous une quelconque pression réglementaire, ce qui démontrerait leur engagement sociétal), les industriels déclinant leur offre en bio cesseraient leurs basses pratiques de la pseudo-revendication de l’origine. Exemple ici avec cette compote bio. “Fabriqué en France”, assure Valade, carte de France à l’appui. Et les pommes et les poires, elles viennent d’où, hein ? Là, c’est silence radio. Probablement pas de France, car j’imagine mal l’industriel oublier de le revendiquer. Ce qui est pourtant l’attente légitime des clients acheteurs de bio qui attribuent une vertu environnementale supérieure aux produits qu’ils choisissent de mettre dans leurs chariots. Or si les pommes et les poires ont traversé l’Europe, leur valeur environnementale est sacrément entamée… Et parce qu’il ne s’agit pas de cibler une marque plus qu’une autre ou pas davantage d’épargner les enseignes, même situation ci-dessous avec la purée bio Leclerc. 

BioVillagePurée

7 commentaires

  1. Cessez de confondre le bio et l’écologique!! Un produit bio ne garantit pas un faible impact environnemental!

  2. Ce qu’il y a de bien, c’est qu’avec le label bio européen, on voit directement l’origine des ingrédient. Ici, que des produits “Origine UE / Non UE” soit Origine Union Européenne voire Non Union Européenne. Donc pas France.

  3. Ce qui est un rêve quand on parle de “green washing” et de grande distribution l’est moins car ça existe déjà dans les commerce spécialisés bio. Car à la différence de la grande distrib et des gros industriels les chaines spécialisées (biocoop, satoriz, l’eau vive,..) et les marques qu’elles distribue font de la bio mais en plus ont une éthique. Comme par exemple chez biocoop de refuser les fruits voyageant par avion…

    1. Il est certain que le kilo importé à moins d’impact par transport maritime que par l’aérien, mais au kilo consommé comparativement aux pertes liées aux conditions, temps de transport et aux excès de manutentions l’impact et bien supérieur et de loin !

  4. Ce n’ est pas tellement le fait que l ingrédient principal ne soit pas français qui me choque mais davantage cette image de la carte de France, idem pour les compotes Andros qui se revendique entreprise française mais qui achète ses pommes à l étranger….

    1. Exactement. Il y a une « asymétrie » en revendiquant la fabrication en France et en se fichant de l’origine de la matière première agricole.
      C’est ça l’hypocrisie. Elle tuera la ferme France.

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