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Pour ses 30 ans en France, Aldi en passe de s'offrir Leader Price !

Aldi

Certaines informations sont des évidences. L’annonce ce soir par Casino de la probable cession de Leader Price à Aldi est de celle-là. Depuis des mois, Casino laissait à comprendre que son avenir passerait d’abord par la proximité urbaine, le e-commerce (Cdiscount) et quelques implantations privilégiées pour ses hypers et supers (genre la Côte d’Azur et les grands centres urbains). Pendant l’été, face à ses difficultés d’endettement, le groupe l’a acté officiellement, mettant de facto Leader Price sur le marché. Dans le même temps, année après année, Lidl distançait Aldi en France, alors que les deux rois allemands du discount se challengent sur nombre de marchés européens. Sans être informé plus que de raison, je l’évoquais ainsi dans la dernière livraison de VIGIE GRANDE CONSO : “Leader Price ? La dernière occasion pour Aldi de peser sur le marché français“. Parce que c’était… l’évidence. 

Après s’être offert (en amuse-gueule ?) deux sites Chronodrives ces dernières semaines, Aldi passe donc à la vitesse supérieure. Et, pour ses trente ans (l’OP commerciale en cours), s’offre un cadeau inespéré : revenir, un peu, dans les pas de Lidl. A une nuance quand même : la dynamique. Cumulées, les parts de marché de l’ensemble Aldi / Leader Price sont passées de 4,7 % en 2015 à 4,4 % cette année, selon les pointages de Kantar. Certes, la rationalisation du parc de Leader Price l’explique pour beaucoup. Mais Aldi seul ne suit pas (encore ?) la trajectoire de Lidl (ci-dessous). Et il lui en coûtera beaucoup… Aux 400 à 500 millions de la cession, s’ajoutera une enveloppe non négligeable pour passer Leader Price à la sauce Aldi. En clair, oui, Lidl a un nouveau challenger. Mais encore quelques années pour tracer sa route. Sans compter qu’une part importante du parc Leader Price est exploité via des franchisés qu’Intermarché va dès demain s’empresser de rencontrer. Ca tombe bien : les Mousquetaires ont précisément un nouveau concept Netto à présenter (revoir ici). L’époque est formidable ! 

PDM P7-1

7 commentaires

  1. Tout cela a effectivement du sens:
    1/Permet a casino de se désendetter, de ceder un format moins dynamique et moins rentable pour lui qu’il avait du mal a exploiter.
    =>L’execution du concept sorti de l’imagination des marketeur de Casino laissait un peu à désirer… leur “soft discount plaisir et frais” laissait place à des magasins parfois sales et mal rangés, sans gestion des dates pour les produits frais, avec des prix pas très discount … pas très attractif quoi…
    2/Permet a Aldi de récuperer des emplacements, des parts de marché, une opportunité de se repositionner sur le marché français.
    Mais j’ai du mal a suivre ce qui se passe sur le marché discount en France avec les allers retour de Carrefour (vente de Dia, rachat de Dia, fermeture de Dia, lancement de Supeco), le désengagement de Casino et la bataille pour leur racheter leurs magasins a une époque post gilets jaunes où on devine qu’il y’a du potentiel pour le discount…
    En plus Casino commençait a intégrer l’assortiment Leader price en premier prix dans ses super et hyper et cela semblait fonctionner, et Leader Price s’implantait en Italie dans le cadre d’un partenariat local…
    Apres c’est vrai qu’il n’y aura peut être bientôt plus de Casino et Géant Casino… alors la question ne se posera plus vraiment ! :-S

    1. Sauf que ce n’est pas Casino qui à inventé leader price, hein…
      C’est facile de dire que LP à des magasins pas rangés ou sales…pendant longtemps cela n’a pas dérangé les clients…Il faut se souvenir que leader price à été une véritable cash machine, certains magasins faisaient dans les 100 millions de francs de CA rien qu’en MDD sur moins de 1000m2..
      C’est juste une question de mode, sur une courbe inversée à celle de LIDL, qui aujourd’hui matraque en PUB, alors qu’a une époque LP signait Zidane et JF Coffe en pub!
      Me souvient aussi de magasins africains qui voulaient des marques LP, et pas du danone par exemple! On était aux débuts des années 2000 à l’époque, et l’époque à changée…

    1. Trop de choix ou trop d’enseignes ?
      Pour avoir croisé plusieurs Leader Price sur ma route qui ne donnaient pas envie, Aldi a du boulot.
      Depuis la fin de la pub du regretté Jean Pierre Coffe, Casino a laissé cette enseigne, comme Géant, à l’abandon.
      D’ailleurs, n’est ce pas les futurs ventes du groupe ?

  2. Casino délesté de Leader Price, la bonne affaire pour Carrefour, Alexandre Bompard n’ayant plus besoin de mettre les mains dans le cambouis pour se séparer d’une enseigne “discount”, comme cela a été fait avec Dia…

  3. C’est clair LP n’est pas franchement sexy. Mais Casino a depuis longtemps laisser tomber LP casino et Géant. Chez moi tous les magasins du groupe ont disparu.
    s’agissant de Aldi comme de Lidl d ailleurs si vous voulez une marque allez surtout ailleurs.

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