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L'ANIA et Coop de France épinglent (à juste titre) Leclerc

Ania Courrier

Ceux qui me cataloguent pro-Leclerc et anti-Ania ne vont pas en revenir mais tant pis (pour eux). Ma liberté de pensée ne se négociant pas (trop chère 😉 ), j’ai aujourd’hui envie d’appuyer l’Ania (associée à Coop de France) dans le courrier que l’association vient d’envoyer à Leclerc et qu’une bonne âme m’a transmis via la ligne InfosRetail*.

Le problème ? Les prestations négociées entre les marques et l’enseigne et qui, Covid oblige, prennent une forme différente. Par exemple, les “salons fournisseurs”. Pour ceux qui ne voient pas bien le sujet, tous les ans, les centrales régionales organisent des salons où se rencontrent les commerciaux des marques en région et les chefs de rayon / directeurs de magasins. L’occasion de soigner le relationnel, de négocier quelques “réfs” en plus, des activations terrain, etc. Bref, de faire du commerce. Logiquement, Leclerc facture le service quelques milliers d’euros. C’est à la fois le prix du service et un habillage intelligent des budgets négociés car, encore une fois, ces salons sont un lieu de commerce. Hélas, cette année, la faute au Covid, point de salons physiques mais des salons virtuels auxquels les marques sont chaudement invitées à participer (ne serait-ce que pour maintenir la contrepartie au budget), tout ça derrière leur ordinateur !!! Tout ça, évidemment, au même prix que le véritable salon physique. Comme si le “virtuel” pouvait avoir la même tarification que le “réel” (faites toutes les analogies que vous voulez ça marche…). Donc non, Leclerc, un salon virtuel n’a pas la même valeur qu’un salon réel. L’Ania est tout à fait fondé à le rappeler à l’enseigne. Laquelle peut choisir d’ignorer la mise en cause. Mais, dans ce cas, elle reconnait implicitement que le budget négocié pour un salon n’est pas le prix d’un service mais juste le déguisement d’une pseudo-contrepartie. Ce qui, pour le coup, est répréhensible. 

* une info à partager, en toute confidentialité of course, c’est ici >>

InfoRetail

Et pour les curieux du courrier de l’ANIA et Coop de France, le voici

LCA LCA

4 commentaires

  1. Pas terrible-terrible tout ça…
    Curieux de savoir comment ça se passe chez les autres enseignent aussi car je ne pense pas que ce soient les seuls..

  2. Pourtant il est tellement gentil et souriant MEL, c’est peut-être pour ça qu’il est encore en place.

  3. Bonjour, je travaille pour une PME fournisseur des centres E. LECLERC. Je suis confronté à cette demande dans quasi toutes les SCA du groupement. Je sais donc de quoi je parle ety ce qu’est le groupement E. LECLERC.
    Cela peut paraître malhonnête mais sur le fond, les SCA qui proposent cela le fond toujours avec le souci de proposer du business et de la relation entre les fournisseurs et les magasins. Ceux qui critiquent les centres E. LECLERC savent ils comment se passe un salon “physique” ? Bien souvent, les magasins ne se déplacent pas ou passent 10 secondes sur le stand des fournisseurs. Quand ils viennent… Là au moins, les centrales auront la possibilité de contrôler les accès aux salons virtuels et rappeler à l’ordre ceux qui ne prennent pas la peine de se connecter. Je demande à voir c’est tout. Encore une fois et contrairement à d’autres enseignes qui n’ont pas ces scrupules (ITM par exemple), LECLERC propose de faire du commerce.

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