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Les prix engagés de Carrefour supposent un minimum d'engagement

Retour (comme promis vendredi sur mon fil Twitter @Dauvers70) sur les prix engagés de Carrefour, illustration classique de l’écart entre les idées “d’en haut” et l’exécution “en bas”. Pour ceux qui ont manqué le début de la séquence, Carrefour a lancé une nouvelle campagne de comm’ il y a 3 semaines autour de la notion de prix “engagés”. Pour faire simple : des prix garantis dans les réseaux HM / SM / Proxi rurale sur des produits plus vertueux que la moyenne (composition, origine de la matière, etc.). Sur le papier, évidemment rien à dire (d’ailleurs je n’en avais rien dit de mal en révélant la campagne en avant-première / revoir ici). 

Mais voilà, comme le résume un phrase déjà ancienne de ma composition : une bonne idée mal exécutée est… une mauvaise idée. Et c’est bien là, comme trop souvent, que le bât blesse. Exemple ici dans un supermarché normand où cohabitent deux prix – l’engagé et… le non-engagé –, conséquence d’un Penser-Client tout relatif de la part des équipes.

Suivez moi sur le carrelage… Dans certains cas, le prix en évidence sur la réglette est plus élevé que le prix engagé. Ce qui ne peut que semer le doute (or le doute est l’ennemi de l’achat, c’est ma seconde phrase basique).

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Dans d’autres cas, le prix a été visiblement augmenté pour devenir engagé. C’est le cas ici sur ces retouches Kera. 

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Ici, c’est le prix promo du moment qui vient “lutter” avec le prix engagé. Mais pas dans le bon sens.

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Dans tous les cas, la même question : quel est le bon prix ? Pour le ketchup et les lardons, c’était bien le plus cher qui est passé en caisse… Inutile de me rembourser Carrefour, j’ai les moyens. Mais je repars quand même du supermarché avec l’étrange sentiment d’être le pigeon de votre engagement. 

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Et pour être “constructif”, un p’tit truc. L’exécution du prix est un élément de ce que j’appelle le Penser-Client (au même titre que l’exécution de l’offre ou l’expérience d’achat). Et c’est bien un sujet managérial car les étiquettes prix sont rarement posées autrement que par une main humaine à laquelle il convient d’expliquer que chaque geste a une conséquence. Et que l’on ne pose JAMAIS un nouveau prix sans chercher l’ancien. Voilà pourquoi, ici, je blâme davantage les managers (qui n’ont pas du sonner le sens du geste) que les “petites mains” qui l’ont effectué. 

3 commentaires

  1. Je serais un peu plus sévère. La campagne apparaît comme confuse côté client.
    Engagé ? La mise en avant des qualités du produit (origine…) me semble assez limité.
    On parle de “prix engagé”. OK mais au final l’exécution prix laisse un peu à désiré (parfois le prix d’origine est moins élevé comme noté plus haut). Toujours du côté client, la réduction est au final de quelques centimes sur le produit… ce qui fait radin. Pour être juste, la remise en pourcentage sur un produit dont le prix est faible est moins négligeable … mais cela ne saute pas aux yeux.

  2. Vu le nombre d’erreurs d’affichage, une personne a été mandaté pour mettre les stop rayons sans se poser la question est-ce que le prix est activé ? “Normalement”, un ELS change ses prix lorsqu’ils descendent le matin avant ouverture.

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