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Pourquoi (et comment) Michel et Augustin passe en mode vrac

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La p’tite exclu du jour : Michel et Augustin débarque chez Day by Day. En clair, après quelques marques (et avant bien d’autres), les “trublions du goût” passent en mode vrac. Trois premières références de biscuits apéritifs sont arrivés aujourd’hui dans les 73 magasins de l’enseigne : petits sablés beaufort, petits sablés parmesan et petits beurre comté, toutes trois au prix unique de 25,90 €/kg. Une arrivée qui, au-delà de l’intérêt légitime de toutes les marques pour le vrac, prend sa source dans l’analyse des remontées consommateurs. En 2018, seuls 0,2 % des commentaires de consommateurs concernaient les emballages (dont la dimension écologique of course, mais pas uniquement). En 2019, c’était 2,2 % et l’an dernier 6 %. Un mouvement qui a convaincu la marque de se pencher sur le sujet. Reste que le vrac pose la question de la conservation dans le temps de la qualité gustative des produits. Pas neutre quand, comme Michel et Augustin, les produits sont chers… D’où l’expérience à laquelle s’est livrée la marque : faire “vieillir” tous ses produits en condition vrac, c’est-à-dire sans la protection du pack. Seul les biscuits salés ont passé l’étape (six semaines sans altération perceptible) : les premiers produits que l’on retrouve donc chez Day by Day. La suite est connue : “M&A” travaille désormais sur une gamme qui sera d’abord conçue pour le vrac, particulièrement sur ce sujet de “durabilité qualitative”, un enjeu non négligeable au-delà des classiques de la vente en vrac (fruits secs, riz, pâtes, etc.).

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10 commentaires

  1. Une fois le paquet ouvert, les gâteaux apéritif sont vite “ramollos” alors, s’ils restent plusieurs jours dans le magasin, il ne vous restera plus qu’un produit mou et peu agréable à déguster !!!!!!!!!!!!!!!

    1. C’est donc pour cela que, visiblement et comme indiqué dans l’article, ils ont bossé sur cet aspect afin de ne pas altérer le produit pendant plusieurs semaines

    2. Des test sont bien entendu réalisés en amont, les bacs sont bien hermétiques et les épiciers se feront un plaisir de gouter régulièrement le produit pour être certain qu’il reste croquant. Donc vous n’avez pas d’inquiétude à vous faire 🙂

    1. Monsieur, de nombreux éléments semblent vous échapper dans votre comparaison hâtive. Fixer un prix n’est pas aussi simple que ça, beaucoup de paramètres rentrent en compte dans le calcul.

      1. Merci Louise, vous avez sans doute dû travailler sur ce projet vrac chez M&A pour être convaincue à ce point. Mais désolé, je n’y crois pas.

        1. Vous vous trompez je n’ai pas travaillé sur ce projet chez M&A.
          Je trouve juste que votre commentaire : “22,50€ le kilo chez Carrouf… Qui est le pigeon ?” est critique sans être constructif…
          Plus les volumes sont gros plus les prix peuvent être négociés en amont et Carrefour et Day by day ne sont absolument pas comparables en termes de volumes. Et encore ce n’est qu’1 paramètre parmi tant d’autres pour fixer un prix.
          Je pense que vous avez écrit ce commentaire sur le vif sans vous être renseigné au préalable auprès des acteurs concernés.
          Je vous encourage donc vivement une prochaine fois à faire une étude de marché plus poussée pour être qualifié à émettre un jugement de ce type.

  2. Sans moi. Trop cher, et le fait que les clients ou les employés puissent y toucher sans que l’on soit certain de leur hygiène, ça ne me fait pas envie.

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