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Carrefour : ça avance pour "Maxi" [ Visite en images ]

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Comme révélé ici dès février, Carrefour a (re)mis en haut de la pile le sujet des hypers en difficulté. Mais là où la précédente équipe avait répondu avec le concept “Essentiel” (à Avignon) dont l’objet était la maîtrise des coûts, et la conséquence une moindre attractivité commerciale, Rami Baitiéh a importé “Maxi” qu’il avait déjà déployé en Argentine. De manière un brin réductrice, je l’admets, il s’agit notamment de remettre de l’agressivité commerciale (par la marchandise et la théâtralisation) dans des hypers en difficulté pour tenter de relancer leur chiffre. En clair (et en bon franglais), une recovery par la top-line davantage que par la bottom-line. Quatre premiers hypers sont pilotes sur le sujet : Saint-Denis, Sevran, Drancy et Aulnay en banlieue parisienne. Saint-Denis est le plus avancé. On y voit en premier lieu une communication commerciale plus agressive, une mise en avant omniprésente des premiers prix, des TG premiers prix face caisses, un espace “solderie” (présenté ici en vidéo à Villiers) et une originalité dans le plan d’implantation (visible notamment en ultra-frais) : une surlinéarisation des premiers et seconds quartiles de l’offre pour éviter que l’image-prix du magasin ne soit parasitée par les produits des quartiles supérieurs. Pour la visite en images, à vous de scroller >> 

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9 commentaires

  1. Ca me rappelle le “Cluster A” mis en place par Guy Yraéta en 2004 dans ce même magasin.
    Source : http://cfdt.carrefour.online.fr/carrefour/hypers/Hyper%20174.pdf page 16
    “Un hyper “hard discount”
    Nom de code : Carrefour « Cluster A ».
    A Saint-Denis (93), l’hypermarché
    Carrefour Basilique (6000 m2) se
    transforme discrètement depuis cet été en
    un « hyper discount ». Avec ce magasin
    pilote unique en France, le groupe de
    grande distribution entend contrer le
    boom des hard discounts (Ed, Aldi,
    Lidl…).
    Si en façade l’enseigne n’a pas changé, à
    l’intérieur la structure du magasin a été
    complètement repensée. La cave à vins
    raffinée a disparu, les fleurs coupées
    aussi. Les grandes marques sont moins
    nombreuses, l’affichage plus agressif et,
    au rayon fruits et légumes, les palettes
    sont bien visibles. « Ce n’est pas un
    magasin du pauvre », insiste-t-on néanmoins du côté de l’enseigne.
    Les prix, d’ailleurs, ne changent pas par
    rapport à un Carrefour ordinaire. Proportionnellement, les premiers prix sont
    simplement plus nombreux. En termes
    d’affluence, même s’il est « trop tôt pour
    tirer des conclusions », un constat s’impose chez Carrefour : « Avant, le magasin perdait de l’argent. Maintenant, il
    en gagne. »

    1. Ah mais, c’est pas pareil, mon bon monsieur ! L’un était le concept Yraéta, ça c’est le concept Baitieh. L’un était pas assez… ou trop… Celui-là est plus réfléchi et puis ça a marché en Argentine, donc…
      Bon, de toute façon, dans le 9-3,on pouvait difficilement en faire des Galeries Lafayette, donc c’est logique de ressortir une vieille recette.. avant de fermer ou de vendre..

  2. Le façing chez Carrefour c’est vraiment quelque chose…
    Bien que le magasin soit dans une zone aux clients compliqués, visiblement, tous ces cartons “prêts à vendre”
    Atroce 🙁

  3. Je ne prends déjà aucun plaisir à aller chez Carrefour, mais là, je préfère ne même pas y entrer … Si je peux leur donner un conseil, c’est de laisser le discount à ceux qui savent faire, et donnez leur l’emplacement 🙂

  4. Je trouve toujours amusant qu’une zone “Le Coin des Bonnes Affaires” soit mise en avant de manière aussi visible, est ce à dire que dans le reste du magasin on n’y fait pas de bonnes affaires ?

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