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Carrefour : langue de bois 100 % chêne massif

Capture d’écran 2012-05-24 à 21.47.13Carrefour a donc annoncé aujourd’hui le départ immédiat de Lars Olofsson et non le 18 juin à l’issue de l’Assemblée générale du groupe comme initialement prévu. Il faut lire le communiqué officiel du groupe Carrefour pour apprécier à sa juste valeur un exercice de langue de bois 100 % chêne massif. Extrait : « Monsieur Lars Olofsson a informé le Conseil d’Administration qu’il considérait que toutes les conditions étaient réunies pour que la période de transition, commencée le 29 janvier 2012, soit achevée par anticipation. Il a également fait part aux Administrateurs de sa décision de partir à la retraite. Le Conseil d’Administration, réuni le 23 mai, a pris acte de la démission de Monsieur Lars Olofsson de son mandat d’Administrateur et de ses fonctions de Président‐Directeur Général de la Société avec effet immédiat ». Du grand art pour expliquer qu’en fait, après toutes les vacheries que Georges Plassat aurait servi aux partenaires sociaux de Carrefour sur la précédente équipe, il devenait inimaginable que Lars Olofsson préside une Assemblée générale avec Georges Plassat en procureur de la stratégie passée. Parfois je me demande pourquoi tant de lâcheté dans la communication ? Franchement, j’aurai rêvé d’un communiqué ainsi libellé : « En vertu des propos prêtés à Georges Plassat devant les représentants du personnel, M. Lars Olofsson a considéré qu’il n’était plus possible qu’il assume jusqu’au 18 juin la présidence de Carrefour. M Lars Olofsson revendique son bilan dans sa globalité (y compris donc avec ses échecs mais pas uniquement) et estime que la présentation qui en a été faite est une déformation de la réalité ». Evidemment, vous l’avez compris, je rêve que chacun puisse donner librement son avis (Lars Olofsson au premier chef). C’est bien pour ça que je me l’applique à moi-même…

2 commentaires

  1. Pour une fois que l’on apportait quelque chose de nouveau en terme de Grande Distribution, c’était le moment de le faire bien et de prendre les devants, voici maintenant les concurrents qui copient ce quelque chose que leur est abandonné. Le moment de le faire bien est passé. Vient juste celui de justifier de l’avoir mal fait.

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