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Système U adepte du "hi-lo" comme jamais !

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Voilà des années que quelques experts en marketing du commerce évoque la possible arrivée en France de l’every day low price (EDLP). Pour faire court, une technique commerciale qui privilégie le prix bas permanent en lieu et place d’un monde (commun en France) de promotions à outrance avec des prix “low” sur certains articles et, parce qu’il faut bien vivre quand même, des tarifs “high” sur d’autres. Honnêtement, l’EDLP n’est pas pour demain ici bas. En tous les cas pas chez U si j’en juge par ces prix pratiqués aujourd’hui même. Jugez plutôt : d’un côté une barquette de chipolatas à 5 centimes (même tarif pour la version aux herbes si vous préférez…) ; de l’autre un cervelas à 2 475 € ! 

Evidemment, il s’agit manifestement de deux erreurs (je ne donne pas le nom des magasins, je laisse U les trouver, ça m’intéresse de voir le temps nécessaire pour y parvenir !). Mais, comme toujours en la circonstance, ce même étonnement : comment est-ce difficile de mettre en place des mécaniques d’alerte pour éviter en amont de telles aberrations ? C’est tellement possible que c’est ainsi que mes camarades d’A3 Distrib ont détecté ces coquilles. D’ailleurs, si les U veulent acheter la techno A3 Distrib, suis sûr qu’on peut leur faire un… p’tit prix 😉

Un commentaire

  1. “Prix bas tous les jours” (on est encore en France ne vous en déplaise) a bien existé en France et pendant longtemps, c’était même un slogan d’Intermarché. C’était le temps des étiqueteuses à la main…mais ce n’est pas si lointain! Avec l’embourgeoisement des magasins,…et des produits, le prix fond de rayon à progressivement augmenté et la promo à changée.
    Je me souviens au milieu des années 90, il y avait en Angleterre des prix fonds de rayon incroyablement haut comparé à la France, mais des promos “BOGOF”, alors inconnues et impensable en France (de par le taux de marge fond de rayon), avant que l’on n’y vienne nous aussi plus tard (loi galland aidant). Et que des “experts” marketing nous sortent le terme “BOGOF” entre autres anglicismes, pour compenser leurs propres déficits.

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