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Le coup de pub du dimanche : Farm Box, le container de production urbaine (à installer sur les parkings)

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Coup de pub aujourd’hui pour une initiative rennaise, totalement en phase avec son époque : FarmBox. A l’origine : Fabien Persico, trentenaire, auto-didacte, fils d’agriculteur et passionné depuis (presque) toujours par le maraîchage. A moins de 10 ans, il exploitait déjà un premier potager ! Aujourd’hui, il a créé ce qui n’est encore qu’une petite entreprise (et je m’y connais puisqu’on a la même taille : 5 personnes !) mais sur un marché en devenir : l’agriculture urbaine, via des containers. Initialement des containers de seconde main, provenant du transport maritime, désormais des “box” neuves pour des raisons d’hygiène de production.

Farm Box2

A l’intérieur : des plantes (qui poussent 2 à 4 fois plus rapidement qu’en extérieur) et une haute dose de “tech” pour piloter le filtrage de l’air, l’eau, l’hygrométrie, la température, etc. Car, ici comme dans tous les concepts d’agriculture urbaine, ce n’est pas la plante qui s’adapte à son environnement mais l’environnement qui s’adapte aux besoins de la plante. Les cultures justement ? En théorie, tous les légumes. En pratique, mieux vaut viser les produits à haute valeur, si possible assez rare, comme les herbes aromatiques. Mais rien n’empêche un magasin d’y faire pousser ses salades (sur le parking par exemple) pour les vendre avec une promesse d’ultra-proximité. Capacité de production dans ce scénario : 35 à 40 salades par jour, sans interruption .

Farm Box1  

Le premier hyper à suivre Farm Box est rennais : Leclerc Saint-Grégoire, où le container, implanté bien en vue près de l’entrée (même s’il n’a pas encore été décoré), a été installé cette semaine. Puisqu’il faut aussi parler “gros sous”, coût d’un container : environ 60 000 €. Rentabilisable sans souci avec des herbes aromatiques. D’ailleurs, l’un des modèles économiques de la jeune entreprise (outre l’implantation sur le parking de magasins) est la vente à des investisseurs qui la relouent ensuite à FarmBox pour l’exploiter. 

 

Pour être complet, FarmBox n’est pas le seul. Il y a quelques semaines, j’ai rapporté du Leclerc Templeuve (59) ces deux photos, entre autres souvenirs… Au moins, là, les containers avaient déjà été décorés ! Si ça peut inspirer Saint-Grégoire…

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9 commentaires

  1. les gens cherchent aujourd’hui des produits de qualite qui ont pousse dans de la vrai terre. ils se deplacent de moins en moins en gd . enfin c’est le discours que l’on entend regulierement.
    j’ai du mal a croire que cette initiative et celles qui lui ressemblent (la culture hors sol en mode street machin ecolo gogo en general) aillent bien loin.

  2. Il serait intéressant de connaître le bilan carbone du concept : on peut supposer qu’il est plus intéressant que celui de productions maraîchères industrielles issues d’Espagne et des Pays-Bas, mais on peut douter qu’il soit très favorable comparé à celui de productions maraîchères péri-urbaines de pleine terre ? Si chaque container a son climatiseur, comme on le voit sur la photo, on peut s’inquiéter ..

  3. Je ne trouve aucun commentaire sur les qualités organoleptiques des produits issus de ce mode ….. de production . Qu’en est-il ?

    1. d’apres vous ???
      on aura la meme chose qu’avec des tomates bretonnes produites en laine de roche. tout ce don le client ne veut plus en fait. je ne comprend pas du coup ce qui peut interresser les magasins avec ce genre de produits. image plus que negative des que le client a compris le principe.
      avec des produits gorgés de flotte, a peine coupe ils doivent tres vite dépérir. meme principe qu’avec les brumisateurs on augmente l’hygrometrie et d’un coup (lors de l’achat et de la mise au frigo) on l’a fait s’effondrer, le produit lui il doit avoir bien du mal a resister.

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