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Même l'effet du Nutriscore illustre les paradoxes de la conso !

NutriScore3

Très instructive étude Nielsen publiée vendredi soir sur l’impact du Nutriscore sur les ventes. L’étude a été largement relayée depuis, jusque dans les médias très grand public. Donc je passe rapidement sur l’enseignement principal : il y a bien un effet positif du Nutriscore lorsqu’il est favorable. Dit autrement : les produits notés A et B gagnent des parts d’estomac (tout en demeurant minoritaires dans les ventes puisque, cumulés, ils ne pèsent “que” 31 %). Les autres (les C, D et E pris ensemble) reculent, note Nielsen. Sauf que les E seuls sont, eux, bien en hausse. Autant que les A ! Incompréhensible ? Pas tant que ça si l’on accepte que le conso cultive les paradoxes sur tous les plans. Capable d’acheter un premier prix ou une MDD sur une catégorie et une marque prémium sur une autre. Ou, donc, un produit nutritionnellement vertueux ici et une “bombe” (nutritionnelle) là. Et c’est… normal ! 

3 commentaires

  1. N’est-ce pas la limite du Nutriscore ? Le beurre (le vrai) sera toujours en E, ou alors ce n’est plus du beurre. Et nous avons besoin de beurre dans notre équilibre alimentaire (vitamines, matières grasses, …). La question est surement la pédagogie mais pas la fuite vers le A ou le B sans réflexion (ce que permet le Nutriscore, la réflexion comme la fuite)

  2. Le Nutri-score est basé sur 100g du produit et catégorisé en 5 lettres. Est-ce qu’il ne serait pas plus utile de faire une analyse en fonction des portions recommandées ? On ne mange pas les mêmes quantités de pâte et de saucisson, par exemple. On sait que, quand on mange du beurre ou du saucisson, on n’aura pas de critère A. Yuka ou les autres applications, sont pour moi plus utiles pour faire nos choix en rayons, à conditions que les informations soient fiables (à jour).

    1. Sur quelle base cette étude a t’elle été réalisée ?
      Un tableau montre que les jambons cuits A augmentent de 16%. N’en ayant jamais rencontrés et doutant de leur existence (il faudrait un taux de sel de l’ordre de 0.85%, qui ferait un produit fade et pas stable) j’ai cherché à un savoir davantage.
      J’ai donc regardé les sources de l’étude. Parmi celles-ci openfoodfacts. Sur ce site, je croise Jambon et score nutritionnel “A”. On m’annonce 45 références dont 9 jambons cuits.
      Dans ces 9 produits 100% d’erreurs sur le taux de sel qui est le seul paramètre qui permet de passer de C à B ou de B à A pour un jambon cuit puisque les protéines des produits à base de viande sont exclues du bonus protéines. De plus 4 produits sur 9 ne sont pas conformes à la réglementation.
      On peut donc s’interroger sur la qualité de l’étude !

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