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Retour chez Mon Marché.fr 4 mois après l’ouverture (et démonstration que Prosol a tout compris du commerce)

Il y a les inaugurations (où tout est beau, tenu, rangé, etc.) et la vraie vie commerciale. C’est pour ça que je m’attache toujours à revenir quelques semaines ou quelques mois après dans les magasins qui, le temps de quelques flonflons, ont fait l’événement. Et, quand c’est possible of course, plusieurs fois. C’est le cas de Mon Marché.fr (la version urbaine de Grand Frais, portée par Prosol) à Puteaux La Défense (revoir l’ouverture ici).

Comme souvent avec les initiatives de Prosol, je suis extatique. Pas grand chose à dire de la tenue de la surface (450 m2). Toujours au niveau. Mais l’essentiel est ailleurs dans la politique marchandises, dans l’offre, dans la “came”. Bref, dans ce qui est, et sera toujours, le premier levier de préférence d’un commerce : les produits ! Mon Marché.fr multiplie les produits “raisons de venue”, ces aspérités dans l’offre (différentes selon chacun par principe) qui peuvent justifier de fréquenter un magasin plutôt qu’un autre.

Voici les miens. Et comme chacun (en tous les cas ceux pour lesquels la “bouffe” a un sens particulier) et comme chacun peut y trouver les siens, c’est l’illustration par l’exemple que Prosol a vraiment tout compris du commerce. En vrac, donc, les miens : un riz lait caramel (qui surclasse toutes les offres de mon hyper habituel), un liégeois à la pistache (faut être évidemment fan de la pistache mais c’est terrible !), le Croix Suisse (un fromage rare), les beurres aromatisés (pour égayer une table), les raviolis pesto et ricotta/truffe (besoin de convaincre que c’est une tuerie ?), de la guanciale (de la joue de porc séchée en lamelles), des pommes de terre grenailles à l’ail (c’est certes simple à préparer par ailleurs mais, là, elles sont toutes prêtes !), le poulet à la crème d’Isigny (en cuisson lente, la viande est d’un fondant…) ou encore les gambas XXL (calibre 10, de quoi faire son effet sans l’assiette). Rien que de vous en parler, j’ai envie de me (re)mettre à table. Et devinez où j’irai faire mes courses… Voilà pourquoi je ne peux qu’encourager les commerçants à se poser la question la première question qui vaille : et vous, quels sont vos produits “raison de venue” ?

6 commentaires

  1. De très belles mises en scène avec des prix certainement réservés à une frange réduite de la population (c’est aussi ça la segmentation) mais je ne suis pas toujours pas convaincu par l’expression claire des origines par exemple sur le beurre (un récurrent chez Prosol). Et il existe de vraies pistes de progrès sur les emballages….

  2. Ce qu’Olivier essaie de vous dire, avec beaucoup de difficultés, c’est que mon marché.fr a réussi le pari d’avoir, sous un même toit 150 “morbiers-150 jours”… et c’est exceptionnel: https://www.olivierdauvers.fr/2025/03/14/la-minute-retail-et-vous-cest-quoi-votre-morbier-150-jours/ Par contre, faut aimer l’ail des ours, ils en foutent partout!
    Apprenant la nouvelle, mon marchais.fr est en route pour acheter tout le stock de liégeois pistache à la truffe et à l’ail des ours https://www.youtube.com/watch?v=x_NihRC7W0s&t=101s Liliane est bonne pour se faire oindre la truffe!

  3. Puteaux, une des villes les + riches de France avec les retombées de La Défense.
    Habitants bobos et fortunés qui ne regardent pas les prix !!
    Je pense que dans mon hyper des Yvelines à la clientèle modeste, les raviolis à la truffe, le riz au lait et
    les liégeois à la pistache se retrouveraient vite en déclassé dans le bac anti-gaspi.

  4. Un retour au Atacadao d’Aulnay serait intéressant, il devient quoi ?
    Pas sûr que la gamme de produits soit la même 😉

  5. Peux importe ce que l’on vend, ça peut être le pire produit du monde, du moment que les clients en veulent …, on leur en vends (ex : chocolat de Dubai 😂). Le but final est de gagner de l’argent. N’est-il pas ?

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