
Après l’offre pour 81 des 105 unités des Mousquetaires (ici) le 17 juin et celle de Leclerc pour 12 magasins supplémentaires (ici) la semaine dernière, seuls 12 Colruyt n’ont pas (encore ?) trouvé preneur.
Par définition, chaque magasin est un cas particulier. Mais les placer sur une carte raconte tout de même quelque chose de leur situation. Par exemple, les trois Alsaciens et deux des trois mosellans toujours en vente sont posés sur la frontière avec l’Allemagne, patrie du discount “hard”.
Une majorité des magasins sans repreneur ont aussi… un Intermarché à proximité immédiate. C’est vrai par exemple d’Audincourt (25), de Chalindrey (52) ou de Montchanin (71).
Dans les Vosges, Saulxures (2 700 habitants) a pour premier concurrent un autre Colruyt, situé à 5 km à Cornimont (3 000 habitants).
Et même si Colruyt s’est d’abord construit à l’écart des grandes agglomérations, l’enseigne est concernée, comme les autres, par la surdensité commerciale : Sens est une ville suréquipée ; l’agglo Montchanin/Le Creusot/Montceau-les-Mines également eu égard au faible pouvoir d’achat local ; Faulquemont (5 000 habitants) compte aussi un Super U, un Aldi et un Lidl. Bref, les plus beaux morceaux du réseau sont déjà partis. Mais on ne va pas faire semblant de s’en étonner…