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Alliance Concordis : l’analyse sémantique du faire-part envoyé par Carrefour, U et l’Allemand RTG…

Annonce officielle ce matin de la création de l’alliance européenne aux achats Concordis. Elle était en germe depuis début juillet avec l’intention commune affichée par Carrefour et Coopérative U. Mais pour être “regardée” comme une alliance européenne, il fallait quand même bien un partenaire étranger ! Ça sera donc l’Allemand RTG. Pas le plus connu des distributeurs Allemands (Rewe et Edeka le sont davantage et pèsent aussi plus lourd), mais “près de 31 Mds€” sur la balance des négos, ça ne se refuse pas !

Et voilà donc envoyé le faire-part de naissance… Et la sémantique habituelle dont l’objectif (parce que j’ai quand même un peu d’expérience, 35 ans que j’en vois, j’ai commencé avec les super-centrales Arci, Difra et Socadip !), dont l’objectif est donc le consensus absolu : toutes les parties prenantes doivent se réjouir de la naissance de Concordis ! Parce que tout sera mieux après qu’avant…

Songez que Concordis promet déjà une meilleure qualité de produits, davantage d’innovations et des réponses plus abouties aux attentes des consommateurs (j’vous l’ai même souligné dans le faire-part). Le Paradis sur Terre ou presque. Comment ? En “dialoguant” avec les industriels promet Alexandre Bompard, le patron de Carrefour. Une conversation amicale entre gens bien élevés en somme. Le tout “au bénéfice du pouvoir d’achat des nos clients” assure Dominique Schelcher pour U. Michaël Kutz, le boss de RTG, est encore sur son nuage : “C’est une victoire évidente pour les clients“. Il n’y a donc dans ce faire-part que du bonheur (c’est un peu le principe, non ?) ! Et que les grincheux ne grinchent pas, ces nouvelles négociations XXL se feront avec le souci des “grands équilibres des filières agroalimentaires“. On peut donc s’attendre à des défilés de paysans, d’industriels et de consommateurs en liesse (et surtout à la gloire de Concordis). Ou pas.

Et puis il y a aussi ce que le communiqué / faire-part ne dit pas : la position de RTG sur son marché, ce qui est toujours un élément majeur pour contraindre (pardon… “convraincre”) les fournisseurs récalcitrants. Amusez-vous au calcul suivant : “près de 31 Mds€ dans près de 570 hypermarchés, 770 supermarchés et 2 230 drusgtores“, c’est quel niveau de performance par magasin… ?

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