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Shein : les nuances de Michel-Edouard Leclerc (font du bien à entendre)

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Parce que je connais un peu le personnage (35 ans de fréquentation quand même…), je le supputais. Michel-Édouard Leclerc n’était donc pas à l’aise avec la vindicte (médiatique, politique et corporatiste) qui touche aujourd’hui Shein. Invité de RTL ce matin ce matin, il l’a dit publiquement. Et comme j’étais en coulisses (à la table des invités comme tous les matins / chance extraordinaire 😉 ), j’ai bien compris que “MEL” mettait de la distance avec le bruit ambiant. Ne serait-ce que parce qu’il a vécu la manière dont les “nouveaux commerçants” des années 1950/60 (son père par exemple !) avaient eux-mêmes été traités.

Sur la suspension de Shein et la plainte déposée par 12 fédérations (dont la FCD avec Leclerc en membre…), la réponse n’a pas tardé. “Je trouve ça con“. Voilà qui est clair. Mais, au-delà du raccourci, on entend (enfin) un argumentaire un brin différent et un positionnement plus construit. Le commerce marche dans tous les sens. Pour vendre aux Chinois, il ne faut pas les ostraciser. Ce qui est pourtant le tempo général. Qui, au passage, fleure bon le “racisme” (MEL dans le texte).

MEL rappelle aussi que Shein (les autres plateformes déjà présentes aussi et celles à venir) n’est qu’une illustration d’une “distribution qui se multicanalise“. Ce à quoi les commerçants doivent répondre par le métier (et notamment la transparence sur les produits) davantage que par les tribunaux. Serait-ce “le bal des hypocrites” a interrogé Thomas Sotto pointant les procureurs de Shein ? Réponse : “Non !, le bal des aveugles“. Car “on veut interdire quelque chose qui est là depuis 4 ans et qu’on a pas vu“. Sur les produits vendus (c’était hors interview), évidemment qu’il y a un cadre à respecter. Mais les plateformes finiront par le respecter. Et elles seront toujours là.

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