À l’occasion du lancement de la gamme de Tibo InShape chez Carrefour cette semaine, une p’tite infographie (du dimanche) qui résume la folie des produits PGC portés par des “peoples”. Aux USA, le business « merchandising » des influenceurs les plus en vue est une industrie bien rodée. C’est le succès, pourtant improbable sur le papier, des pizzas Delamama de Mister V en 2022 qui a donné le véritable coup d’envoi. Parce que derrière la blague potache relayée par des vidéos aux petits oignons, il y avait une vraie puissance de feu industrielle et commerciale. Justement ce qui a manqué l’an dernier aux glaces de Charles Leclerc ou aux boissons en poudre de Tony Parker pour trouver un large public. L’ancien basketteur des Spurs de San Antonio reconverti dans le business avait pourtant réussi à convaincre Casino d’investir près de 30 M€ dans sa structure Smart Good Things fin 2022, puis à nouveau 18 M€ en 2023 (en contrepartie de l’exploitation des 40 parapharmacies des hypers du groupe. Vous ne voyez pas bien le rapport ? C’est normal…).
Au-delà de la popularité de leur tête d’affiche, tous ces produits partagent un point commun : leur prix est largement survalorisé en comparaison des standards de leur catégorie. De 30 à 100 % selon les cas. Ce qui, une fois l’effet de mode passé, est rarement le meilleur gage de pérennité.
