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Promos et hiérarchisation des dépenses : les stratégies des Français

Comment les Français arbitrent-ils leur consommation ? Une étude Ipsos pour In-store Média (qui sera présentée demain) y répond. D’un côté, ils sont toujours plus réceptifs à la promo. De l’autre, ils hiérarchisent leurs dépenses. Le “moins essentiel” en est directement victime. Les détails…


Pas de surprise dans cette étude Ipsos sur les arbitrages, mais des confirmations. Inflation et tensions ressenties sur le pouvoir d’achat pèsent sur les consommateurs. Lesquels modifient leurs comportements. En priorité, un intérêt toujours très marqué pour les promotions. Près de trois Français sur quatre disent acheter “davantage en promo” depuis 12 mois. 

Dans ce contexte, c’est surtout la relation aux postes de dépenses qui change. Une forme de hiérarchie de la conso s’installe. Parmi les postes sur lesquels une majorité de Français dit vouloir faire des économies : les sorties/la culture, les produits hi-tech ou encore les boissons alcoolisées. Point commun à ce podium de dépenses : ce sont des achats discrétionnaires, et donc pas indispensables. D’ailleurs – et signe que “la non-indispensabilité” est un critère d’arbitrage – les dépenses non essentielles sont les principales victimes de ces nouveaux comportements.  Parmi lesquelles la mode/les vêtements, le bio ou les vacances. 

À écouter les Français interrogés, même l’épicerie sucrée est désormais “arbitrée”. Explication : pour une part des catégories, l’épicerie sucrée correspond à des “petits plaisirs”. Donc pas indispensables !

5 commentaires

  1. J’ignore si c’est volontaire ou pas mais les caddies de l’illustration sont peu voire pas du tout remplis.
    Les dépenses non essentielles sont les principales victimes de ces nouveaux comportements.  Parmi lesquelles la mode/les vêtements. Si Olivier arrêtait de changer sa garde robe tous les 15 jours, les chiffres seraient pires!
    J’aimerai avoir une pensée ému pour le lancement, aujourd’hui, du nouveau Coca Cola Bio édition limitée Shein, vieilli en fût de chêne, à la cannelle et au miel, compatible bluetooth et USB… Ce produit top tendance (un banger, wech!) qui coche, évidement, toutes les cases représentatives de cette hiérarchisation est déjà sortie de l’assortiment. Noz, s’est félicité de cette décision. “Un scandale” aurait écrit un mec qu’on ne connait pas sur son fil X, anciennement Tweeter.

      1. Non, l’édition Dubaï n’était pas Bio mais sans gluten (de mémoire!) était aromatisée à la pistache et au kadaif et seulement compatible WiFi. Quoiqu’il arrive, c’était un pur banger in-cro-yable, un must have…

  2. Après je demande à voir si les français font réellement ce qu’ils disent.
    Réduction des vacances… les ponts de mai ont été jackpot pour les destinations touristiques.
    Baisse des loisirs, petit plaisirs…. les restaurants font le plein et je ne pense pas que les ventes de chocolat, bonbons et autres en épicerie sucré voit les ventes baissées.
    Les chips et gâteaux apéro … font le plein
    Les glaces … point de baisse en vue, et on pourrait voir des ventes record.
    Les softs … et malgré la taxe soda, je ne pense pas que les ventes aient baissé.

    1. Ce sont effectivement des intentions. Je vous rejoins sur votre analyse sur les produits justement non essentiels mais les clients vont plutôt rogner sur la viande ou autres produits onéreux en prenant moins qualitatif ou moins souvent.
      Le français ne rogne pas sur les plaisirs.
      Je ne sais plus où j’ai lu un article expliquant que le français moyen n’avait jamais autant épargné. Voila une autre piste de la déconsommation.

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