
Dans la série “Les enseignes de valeur ne meurent pas”, aujourd’hui l’exemple de San Marina. Emportée comme tant d’autres avant (et après) par la crise du textile/chaussures, San Marina avait été placée en liquidation judiciaire en février 2023. Face au 79 millions de chiffre d’affaires, il y avait… 56 millions de passif ! Les 160 boutiques avaient fermé, 650 salariés restés sur le carreau. Mais, dans le “patrimoine” de l’enseigne, il demeurait un stock (310 000 paires de chaussures reprises – sans surprise – par Noz) et, surtout, un actif immatériel : la marque. Une marque reprise par le concurrent Chausséa et qui vit désormais sous la forme d’une marque exclusive. Ce qui, de fait, donne une valeur à l’offre concernée. Car le souvenir de la marque demeure et peut porter un prémium de prix.
En effet belle marque. Mais qui se dénature d’année en année.
La marque Megis cuir, marque propre à Chausséa , bascule pour certains modèles vers le San Marina.
Il en va de même en ce qui concerne Pataugas. Des modèles de sandales cuir homme passent du Megis au Pataugas. Le produit change de nom, et de prix!
Attention, on prend les clients pour des perdreaux de l’année…
Même stratégie que La Halle avec CREEKS, marque de mon adolescence que j’ai retrouvée avec plaisir récemment 😉
Du coup j’ai acheté plusieurs sweat-shits, un jean… Et je ne vais pas en rester là.