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Conso : le futur du vin en 2 slides…

“La prévision est difficile surtout lorsqu’elle concerne l’avenir”, disait Pierre Dac. Elle est parfois grandement facilitée quand on accepte de s’arrêter sur le passé parce qu’il peut dire beaucoup de l’avenir. C’est (hélas) le cas du rayon vins.

Depuis des années, le rayon recule. Quasiment inexorablement. A mi-année 2025, c’est encore – 7 % par rapport à 2023 par exemple. Et l’analyse par profils de consommateurs le laisse facilement à comprendre. Pour faire simple, le vin est une boisson (un plaisir ?) de séniors. Les plus de 50 ans en boivent deux à trois fois plus que les plus jeunes (tout en réduisant légèrement leur consommation). Et comme l’histoire de l’alimentation démontre que l’on conserve une part de ses habitudes en vieillissant, il ne faut pas chercher plus loin le recul régulier du marché… Au fur et à mesure que les plus jeunes le sont moins (jeunes).

Autre enseignement de cette étude NielsenIQ : l’évolution des ventes par couleurs. Qui “prend cher” (dans le recul) ? Le rouge. Précisément la couleur qui est en général servie à table pour accompagner un repas, ce que font de moins en moins les plus jeunes générations qui, elles, sont davantage des consommateurs de vins lors d’apéros ou, plus généralement, de moments “sociaux”. Et, là, que sert-on ? Plus souvent du blanc et du rosé (outre de la bière of course). Voilà pourquoi les deux couleurs n’ont pas terminé de grappiller des “parts de verre” aux rouges sur un marché globalement déclinant. Des années qu’avec mes camarades de Rayon Boissons nous le racontons lors des Ateliers du Vin (la journée de référence sur le sujet tous les ans au printemps)…

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