+ 70 % en 10 ans selon NielsenIQ. Le bilan de la proximité est sans appel. Et surtout quasi régulier. Résultat, le circuit pèse désormais près de 10 % de l’ensemble des GSA : 7 % pour la proxi urbaine, 2,8 % pour la proxi rurale. Une répartition stable dans le temps. Et un succès qui se nourrit de trois évolutions distinctes mais bien concomittantes…
En premier lieu, il y a inévitablement une modification des attentes des clients. D’une manière générale, la proximité est une valeur montante (au détriment des surfaces XXL de périphérie). Sans compter que la réduction de la taille des foyers modifie aussi les besoins. En réponse – et c’est la seconde explication – la proximité a aussi beaucoup changé depuis une quinzaine d’années. La refonte des concepts (Carrefour City ou Franprix au premier chef) a replacé la proximité dans son époque. À la fois via la modernisation des actifs mais aussi par l’attractivité nouvelle de la proposition commerciale (snacking, services, etc.).
Non négligeable aussi : l’arrivée d’enseignes plus discount. Sur la période, Intermarché et Coopérative U, via leur déclinaison “Express” en centre-ville, ont rebattu les cartes. En moyenne nationale, Intermarché Express et U Express s’affichent à l’indice DISTRI PRIX 108. C’est 10 points en-deçà de Carrefour City et 20 points inférieur à Franprix. Et, surtout, autant de raisons pour les clients des centres-villes ne plus aller faire leurs achats, y compris les pleins, en périphérie.
On a des stats en part de marché / taux de nourriture par rapport aux autres canaux ? (même hors circuit “aspiré”)
Sans oublier que les urbains sur les grandes villes ont de moins en moins de voitures, voir plus du tout.
Les voitures coûtent trop chères au quotidien entre l’essence, les assurances, le parking …
Bref la proximité a encore un avenir radieu