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Adam, Eve et Lars

AdamDernière ligne droite avant les journées annuelles de l’IFM. Comme vous pouvez l’imaginer, une heure d’entretien avec Lars Olofsson et Franck Riboud, ça se prépare ! Du coup, hier, immersion dans le rayon ultra-frais d’un hyper Carrefour, histoire d’alimenter ma réflexion sur les grands thèmes de notre échange : la relation commerciale, le point de vente et les marques. Parmi ces marques, évidemment, les MDD. Et une question qui me taraude depuis longtemps : jusqu’où les MDD doivent-elles aller dans l’hypersegmentation et la sophistication ? Et là, avec ces desserts “Adam” et “Eve”, je crois bien avoir trouvé la photo sur laquelle faire réagir Lars !

3 commentaires

  1. Autre point sur cette MDD ‘Carrefour Selection’ au positionnement tres premium: l’utilisation des caisses PAV qui font très hard discount…
    Oui au recours au PAV lorsque cela se justifie: image/prix, forte rotation, PAV quali… mais sur un pack de 2 dessert MDD à +de 2€, je reste dubitatif sur le retour sur investissement…

  2. Carrefour demande maintenant et de façon systématique et contractuelle des PAV pour tous les produits MDD. pas très quali effectivement. Par ailleurs, je trouve toujours un peu moyen l’utilisation de tant de carton en PF. Peur de montrer du produit???

  3. Olivier,
    je connais déjà votre scepticisme vis-à-vis des MDD premium et je ne le partage pas tout-à-fait.
    Déjà ces MDD procurent de fortes marges et permettent de rattraper d’autres produits vendus à marge nulle voire même négative, et là je ne parle pas seulement des marques nationales mais aussi de certaines MDD coeur de marché, surtout, dans le cas de Carrefour, la gamme Carrefour discount dont la rentabilité doit être tout simplement catastrophique malgré les volumes importants.
    De plus, et toujours dans cette logique de marge, elles permettent de fidéliser la clientèle et donc de ne pas se focaliser sur le prix, cette dernière stratégie étant destructrice de valeur.
    Après, je suis d’accord avec vous sur le fait que les enseignes ne doivent pas aller trop loin et concilier les deux aspects, c’est un savant équilibre à trouver entre prix et différenciation.

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