Mc Cann out
Le 05 mai 2011Annonce ce matin à 7h30 par Carrefour du départ de James Mc Cann, le patron des opérations en France. Aussitôt, je répercutais l’info à quelques dizaines de contacts en l’analysant (à chaud) comme ça : “Au-delà des mauvaises performances commerciales en France, je prends le pari qu’il paye aussi l’application dogmatique de la hausse des prix au 1er mars. Une pratique très anglaise mais si peu française”. Je maintiens l’analyse même si plusieurs cadres Carrefour et syndicalistes (peut-être libérés d’un devoir silence / pour les cadres) évoquent les réserves de James McCann sur le projet de scission de la branche immobilière.
Anonyme
Il paye aussi peut être les très mauvais résultats du nouveau modèle opérationnel qu’il essayait d’imposer chez Carrefour.
A quand le tour de Lars ? Affaire a suivre…
Laurent
avec autant de départs en si peu de temps, il semble difficile de croire au concept Planet
antoinej8
Quand on voit les résultats France en général et de certains magasins en particulier (exemple : Carrefour Langueux, 30 millions de CA en moins sur 3 ans selon le JDE) on se dit qu’il y a un vrai problème chez Carrefour France.
seb
Observer le magasin d’aulnay : – 45 m€ en 5ans soit – 20% de C.A .
Le Loup Hurlant
Pour les négociations, il semblerait que Carrefour cette année ait pu allonger les délais face aux fournisseurs… un passe-droit permis par la longeur de l’actionnaire principal auprès de Bercy ?
Pour Lars, le sablier est enclenché depuis longtemps
http://www.carrefouruncombatpourlaliberte.fr/2011/05/nouveau-directeur-general-carrefour-lars-olofsson-sellette/
Pierre
C’est simplement le résultat de :
1. les mauvais résultats de la France
2. Son management trop “abrupt”
Je rajouterai également que son nom était cité depuis longtemps comme un potentiel partant mais que le départ de V. Trius et l’affaire de JC Hurtado lui a fait gagner du temps
Enfin, c’est mon avis personnel je pense surtout que c’est une erreur de casting au regard de son parcours professionnel, (CEO de petits pays pour Tesco).
Il manquait en effet un peu d’expérience pour se retrouver à la tête de la première BU du second distributeur mondial.