À la une

Le discret Bazin s'affiche et s'engage

Revue de presse. Dans les Echos de ce jour, une ITV de Sébastien Bazin, co-actionnaire de référence de Carrefour, et nouveau vice-président du distributeur. Un homme rare dans les médias qu’il faut donc lire avec attention. A retenir donc, deux engagements. La pérennité de son engagement dans le groupe tout d’abord. “Les fonds de Colony sont bâtis pour une durée de douze ans et même plus avec l’approbation de nos investisseurs”. Investi depuis 4 ans, Colony se donne donc le temps. D’un autre côté, avec un cours de l’action de moitié inférieur au niveau d’entrée, Sébastien Bazin n’a pas vraiment d’autre choix, sauf à accepter une terrible moins-value, pas vraiment conforme à son job ! Donc, à ce stade, l’engagement est certes exprimé mais peut néanmoins être interprété comme “contraint” par les circonstances. Plus intéressante, l’affirmation “nous ne sommes pas des dépeceurs de champions nationaux“, d’ailleurs repris en titre par les Echos. Faut-il comprendre, même si la question ne lui est pas posée, que la vente de Dia est l’exception d’une règle générale ? Sans doute… Toujours est-il que par la force de pareil affichage, tout manquement futur lui serait désormais clairement resservi. Même si, comme toujours, les promesses n’engagent que ceux qui les croient. Il en va des affaires comme de la politique !

4 commentaires

  1. ne manquez pas dans votre revue de presse le dossier du POINT sur la “vilaine grande distribution”.
    et surtout, écoutez les commentaires relatifs au rapport sur les marges: la voix de la distribution rappelant qu il ne faut pas confondre marge brute et nette est inaudible…
    Les francais sont des veaux…
    Jean

  2. L’article du POINT est une blague, gros titres pour au final ne rien refléter !
    Et Mr Bazin dit aussi qu il souhaite redonner de l autonomie aux Hyper Carrefour !

  3. c’est vrai le journaliste a “oublié” d’évoquer le dépeçage qui a déjà commencé avec DIA, un bel exemple de publi-reportage !

  4. Pourrait-il dire qu’il est venu pour faire un coup immobilier mais comme celui-ci a raté, il se rabat sur ce qu’il peut pour essayer de retrouver sa mise au prix même du démontage du groupe ?
    Comment imaginer le roi du luxe et un fond de pension venir vendre des boites de petits pois avec les dividendes qui sont servis ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page