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Casino et Galeries Lafayette se chamaillent pour Monoprix

L’info est tombée il y a quelques minutes (21h15). Pas sûr qu’elle soit dans la presse éco demain matin. Casino et Galeries Lafayette, co-propriétaires de Monoprix, se chamaillent donc pour Monoprix. Chacun attaquant l’autre en justice. A la base du problème : la valeur de Monoprix que l’un à le droit de vendre (Galeries Lafayette) et l’autre le droit d’acheter (Casino). Mais voilà : aussi partenaires soient-ils, les deux groupes ont depuis l’origine du deal des intérêts opposés. J’ai déjà eu à l’écrire : “Le jour venu, l’un voudra vendre le plus cher possible, l’autre acheter le moins cher“. Normal. Logique. Sain même. Le jour est donc arrivé. Toujours selon le communiqué de presse : “Galeries Lafayette a en effet adressé à Casino une offre de vente à 1,35 Md€, que Casino a rejetée, sa banque conseil ayant, durant le processus, évalué la participation de Galeries Lafayette à 700 M€“. Du simple au double. Pas surprenant que ça coince aux entournures ! Et comme deux partenaires qui se chamaillent, chacun cherche à agacer l’autre. Dernier épisode en date : aujourd’hui – toujours selon Casino – le conseil d’administration de Monoprix a voté la prorogation du mandat de PDG Philippe Houzé et ce, contrairement aux accords entre les enseignes qui prévoyaient qu’à compter du 31 mars ce soit Casino qui assume la présidence de Monoprix. Joli bataille de comm’ en perspective. D’ailleurs signe qui ne trompe pas : Anne Méaux, grande prêtresse des RP du Paris des affaires et conseil historique de Casino, a glissé son 06 sur le communiqué de presse. On va se régaler !

Un commentaire

  1. Je ne comprends pas la stratégie des Galeries : le groupe laisse tomber le BHV qui va bientôt se réduire au magasin historique de Rivoli, Cofinoga va mal et annonce 400 licenciements avant de se faire peut-être absorber un jour par l’autre grand actionnaire (BNP Paribas), et maintenant ils vendent Monoprix. Je sais bien que ce dernier mouvement était écrit mais quand même, d’un grand groupe diversifié de distribution, il ne va plus rester grand chose… Autant vendre tous les grands magasins de province et ne garder qu’Haussmann !

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