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MDD : la segmentation, jusqu’où ?

LardonsLeclercSans doute faut-il occuper les chefs de produits dans les centrales. Alors, on segmente à tout va. Exemple chez Leclerc sur le marché du lardon. Historiquement vous connaissiez le « lardon ». Puis vint « l’allumette de lardon », plus fine. Manquait donc le lardon plus épais. Un manque cruel sur le marché au point que les clients réclamaient jusqu’à l’accueil des points de vente. Alors Leclerc l’a fait ! Voici donc le « lardon à mijoter ». Sans doute le produit se vendra-t-il, objectera celui qui l’a imaginé comme pour justifier de sa création. Certes ! Mais le volume à la ligne des autres références baissera presque d’autant…

8 commentaires

  1. Que disait Georges Plassat lors de l’AG de Carrefour ? « Si on ne les arrête pas, ils n’arrêteraient pas de produire des produits Carrefour ».
    Il peut se rassurer, Carrefour n’est pas le seul dans ce cas.

  2. Un produit équivalent existe depuis plusieurs années chez Herta : les “lardons coupés gros” … donc aucune création, juste une copie.
    De la à dire que c’est utile (?), je vous rejoins tout à fait.

  3. Pas d’accord (avec un peu de retard désolé). Sur ce marché il y a une demande de produits plus gros. Notamment de la part de ceux – de plus en plus nombreux – qui cuisinent au delà des pâtes carbonara. Une MDD a un but premier (au delà de la marge produite) que les distributeurs oublient trop souvent en ces temps de crise: la différenciation pour la fidélisation : “Vient chez moi, il y a des produits que tu n’auras pas ailleurs”. Certes il y a risque de cannibalisation. Et alors ? le magasin ne perdra pas d’argent et va satisfaire des clients. Je pense au contraire qu’ici le chef de produit a fait son boulot. Les centrales ne doivent pas être (seulement) des usines à me-too…
    Le produit existe toujours plus d’un an après et à 1,34€ la barquette de 200g vs 1,08€ la 200g classique, je me dis même que ça apporte de la valeur au rayon et que le chef de rayon devrait avoir une bonne prime…

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