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Bon, là, ça se voit quand même beaucoup…

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Y’a pas de mystère… La sacro-sainte “création de valeur”, au profit d’une marque ou d’une enseigne, ne se fait qu’au détriment du consommateur. Faut quand même savoir appeler un chat (un chat). “Créer de la valeur” revient à vendre plus cher. Et, ce, quels qu’en soient les moyens. Exemple (d’actualité) avec ce nouveau format de Crunch : la tablette de 250 g, autrement plus spectaculaire que le très classique étui de 2 tablettes de 100 g chacune. Le constat est sans appel : ça se voit quand même beaucoup !!! Surtout pour l’aficionado de la marque qui a forcément un repère prix de son produit fétiche, d’autant qu’il n’existait jusque là que dans un seul conditionnement. Les 2 tablettes ? Environ 1,60 € (ici 1,64 €). La grande tablette, plus “lourde” de 50 g seulement ? Ici 3,52 €. Ça fait cher les 50 grammes additionnels… Les prix kilo le confirment : 8 € d’un côté, 14 € de l’autre. Ou comment “créer de la valeur”… sur le dos du consommateur. 

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NB : évidemment, le sans-gluten n’y est pour rien. Le riz (l’originalité de Crunch) n’a jamais été reconnu pour sa haute teneur en gluten… D’ailleurs, dans l’étui de deux tablettes, la mention “sans gluten” est présente mais en face arrière, et en petit caractères. 

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6 commentaires

  1. Attention Olivier, la création de valeur de cette nouvelle tablette ne réside pas “que” dans le changement de format, elle est aussi “sans gluten”…ca n’explique pas tout mais ca fait deux raisons pour Nestlé de proposer un tarif beaucoup plus élevé.

  2. Je pense que l’on utilise le terme recréer de la valeur, parce que celle-ci est détruite artificiellement par les enseignes. Le consommateur en est d’ailleurs le premier bénéficiaire.
    Quand une marque est descendue trop bas en prix pour être viable, du coup on la supprime ?

    1. Faudra juste m’expliquer comment on détruit “artificiellement” de la valeur. Le sens du mot m’intéresse bigrement…

      1. Effectivement, le mot “artificiellement” n’est sûrement pas le bon.
        Ce que je voulais expliquer : un prix est censé refléter la valeur que l’acheteur peut donner à un produit ou un service. Plus la valeur perçue de ce produit est grande, plus le prix est élevé (fonction de l’élasticité également). Une baisse du prix devrait correspondre à une baisse de la valeur perçue.
        En GMS actuellement, ce fonctionnement est inverse. Plus un produit est demandé, plus il est acheté, plus le prix de celui-ci est diminué “artificiellement”. Non pas parce qu’il a perdu de sa valeur perçue, mais parce qu’il sert de produit d’appel.
        Ce que je voulais exprimer, c’est qu’il n’y a pas de lien entre la variation du prix à la baisse (et du coup parfois pour certaine marque, à la hausse), et la valeur que le conso donne à son produit.
        Si les marques, qui ne maitrisent pas leur prix de vente, ne peuvent pas sortir de nouvelles références “vierges” de toute baisse de prix, sont-elles vouées à disparaitre ?
        La difficulté à l’inverse étant de faire subsister sur le même marché des produits équivalent en valeur perçue à des prix extrêmement différents.
        Un des points qui me parait intéressant sur ce sujet est l’apposition d’un prix fixe sur le packaging du produit par le fournisseur. Je n’ai toujours pas compris comment cela était légal. Mais vu que ce n’est pas respecté…
        Pour échange en tout cas sur ce sujet. Je suis preneur.

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