SAMEDI CONSO : l’occasion de revenir sur la semaine, en totale liberté comme toujours… Et tant pis si ça pique !
SAMEDI
Intermarché dans les Alpes. « Nous luttons contre le gaspillage et vous proposons fruits et légumes mûrs à tout petits prix ». Faut-il en déduire que le reste de l’offre en rayon est certes plus cher mais surtout pas mûr ?
LUNDI
A Londres pour découvrir le « smart store » de Sainbury’s (bientôt en vidéo). En chemin, un autre Sainsbury’s et l’illustration qu’ici aussi la conso responsable est davantage un vœu qu’une réalité. Parce que du raisin indien, emballé en portion individuelle dans un emballage plastique, côté bilan environnemental, hein…
Toujours chez Sainsbury’s, rayon presse (chérie, passe directement à la note suivante stp). Et une illustration bien tangible de cette idée un brin réac’ « tout fout le camp ». Mais, là, c’est… vrai. « La fille de la page 3 », par exemple. Un must have depuis des décennies de tous les tabloids (Sun, Mirror, etc.). Ben, c’est vraiment plus ce que c’était. Mais alors plus du tout. Les filles d’aujourd’hui sont bien davantage habillées que ne l’étaient celles d’hier lorsque, ado, je passais mes étés outre-Manche. Tout fout le camp, j’vous dis !
Plus sérieux à présent. Retour sur des considérations environnementales avec ce pot de yaourt bigrement vertueux. Après consommation, le client peut séparer le carton du plastique pour le recyclage. Malin. Une fois fait, je découvre néanmoins que ce yaourt, acheté à Londres, a été élaboré en Slovénie. Et qu’il a donc traversé toute la France… en camion. Tout de suite moins vertueux.
Dans les rues de Londres, toujours. Un étalage de fruits et légumes. Tous les arguments sont bons. Y compris d’accepter les cartes bancaires.
MARDI
L’un de vous, connaissant mon goût immodéré pour les toilettes des centres commerciaux (là il faut suivre pour comprendre !) me suggère cette photo, au Carrefour Évreux. Sacrément théatralisés les urinoirs. Attention quand même au client distrait qui, par habitude, se mettrait en tête de… se soulager contre un arbre !
MERCREDI
Chez Géant. Mais quel est ce monde où tout se paye même… la tendresse ? Comptez ici près d’un euro supplémentaire pour la version « tendre ». Ben tiens.
Géant toujours. La tisane Lady Gla Gla. Bien vu. Ou quand Éléphant se prend pour Monoprix.
JEUDI
A Marseille pour découvrir le nouveau « pop-up » store de Carrefour sur le thème Act for Food. A ceux qui s’étonneraient de tant d’empressement à traverser la France pour un magasin d’à peine 200 m2, je réponds toujours à l’identique : on n’est jamais à l’abri de découvrir une pépite. Et, là, je la tiens ma pépite : la vente de cerises à l’unité, 90 centimes les 10. Pas sûr de revoir ça un jour !
VENDREDI
A Pau. Premier stop : But. Faut dire qu’avec 50 % de remise annoncée dès la façade (alors que les soldes ne commencent que dans 15 jours), c’est difficile de résister. Pauvres commerçants, condamnés à une surenchère permanente.
Conforama à présent. Pas en reste Confo. Là aussi, aux chalands, la promesse de prix divisés par deux. Pauvres commerçants, condamnés à une surenchère permanente (bis).
Boulanger. L’enseigne s’est mise en tête de donner une raison de préférence à tous ses articles via un « nous aimons ». Ici la sécurité et la fabrication française. Bonne idée, évidemment. Mais, comme toujours, l’essentiel est dans l’exécution. Pour bien trop de produits, Boulanger n’aime… rien.
Carrefour Lescar, un hyper récemment rénové. Au rayon bricolage, le « jeune public » est prévenu. Le white spirit c’est dangereux. Les parents, eux, peuvent allègrement s’en envoyer un godet. A la vôtre, c’est l’heure de l’apéro.
même… la tendresse ? —> tendreté Olivier