À la une

Le mystère des minimums d'achat Cora drive

Cora Minimum Achat

J’ai toujours aimé chez Cora le goût prononcé de la décentralisation, de la décision laissée au point de vente, du “pouvoir” des directeurs d’hypers. Bref, de l’initiative locale. Le risque, évident : une moindre cohérence entre magasins et, sur certains sujets, d’étonnantes différences que même après 30 ans de métier je ne parviens pas à expliquer 😉 Exemple aujourd’hui : le montant minimal d’achat en drive. Ainsi, à Évreux, le client doit atteindre un minimum de 20 €. Pas élévé eu égard au panier moyen, 4 fois plus important. Mais à Clermont-Ferrand, on se montre encore moins exigeant : 10 centimes. Autant dire que même une seule bouteille de Cristalline est disponible en drive. La bonne affaire ! Plus incroyable encore : Verdun. 1 centime de minimum d’achat si j’en crois les conditions générales de vente du site. Autant dire qu’il n’y a pas de minimum d’achat. Ou qu’il est… 2 000 fois moins élevé qu’Évreux. Dit comme ça, vous mesurez mieux normalement la liberté laissée aux directeurs d’hypers !

NB : et pour tout savoir (et comprendre) du circuit drive, bien au-delà du minimum d’achat chez Cora, RDV aux prochains Ateliers du Drive et du e-commerce alimentaire le jeudi 26 septembre à Paris. Un événement organisé par Linéaires et Éditions Dauvers. Avec la participation exceptionnelle de Système U, Leclerc, Star Service. En partenariat avec Texabri, Sealed Air, Budgetbox, Square. Plus d’infos ici >> 

Ateliers Drive

2 commentaires

  1. Etonnant article dont la réponse semble pourtant évidente. Le comportement de l’acheteur DRIVE est différent d’un point de vente à l’autre. La taille de son panier est variable, la fréquentation du Drive est variable, la taille du magasin est différente, la concurrence n’est pas la même. Dès lors il est évident qu’un magasin où l’activité Drive est (par exemple) réduite et donc l’investissement en préparateurs plus faible, ne pourra pas se permettre de préparer des commandes “pour rien” ou “à perte”. Il faudra aller chercher un minimum de rentabilité, même si l’activité Drive ne l’est pas de toutes façons. A contrario, un magasin soumis à une forte concurrence et où le panier moyen est confortable pourra jouer la carte du minimum à 1 centime. Il y a aussi une volonté, ou une capacité, à développer son Drive. Beaucoup de magasin maintienne une activité Drive “a minima” en sachant que ce n’est pas par le e-Commerce que passera le développement de leur CA. Au final je trouve plutôt sain que CORA laisse la main à ses magasin pour ce genre de décision très dépendante du marché local et des priorités individuelles…

  2. Si vous cherchez un peu, vous pourrez constater la même chose sur les assortiments et les limites “hautes”, sur certaines enseignes. Certains points de ventes limitent le nombre de packs d’eaux par exemple, parce qu’ils ne margent pas dessus mais aussi pour limiter les risques d’accidents du travail. Certains magasins ne veulent pas vendre les gammes “Premier Prix” sur leur Drive parce qu’en incluant le coût de préparation, cela deviendrait des ventes à perte. Et les exemples sont nombreux…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page