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Nette baisse de la rentabilité de Cora en 2018

Cora 2018

Allez, hop, encore une info inédite Editions Dauvers au cœur de l’été (parce que l’actu retail ne s’arrête plus désormais*) : les performances économiques Cora en France. Les lecteurs de notre veille VIGIE GRANDE CONSO (plus d’infos ici) avaient déjà découvert les résultats par rayon en juin (notamment un “spectaculaire” – 11 % en non-alimentaire), voici à présent l’effet sur le compte d’exploitation. Déjà, la première ligne : en intégrant les ventes des hypers, le carburant et les services, l’enseigne a affiché l’an dernier 4,6 milliards d’euros de CA, soit un recul de 1,5 %. Rien de violent certes mais – hélas pour l’enseigne – c’est structurel. Car Cora, mieux que d’autres, illustre parfaitement la baisse lente mais tendancielle des grands hypers. Il y a 10 ans, Cora dépassait encore les 5 milliards. Conséquence logique : un recul de la rentabilité. Et même si Cora active tous les leviers de gestion possible (en 2 ans par exemple, les stocks ont fondu de 5 jours et l’enseigne s’attelle désormais à une réduction des surfaces), il est toujours difficile dans ce métier d’empêcher un effet démultiplié sur la dernière ligne dès lors que la première (ligne) patine. En ce sens, l’exercice 2018 de Cora est un bon rappel des fondamentaux de la distribution, tout en illustrant le niveau modeste de rentabilité de ce métier, en tous les cas rapporté au chiffre d’affaires : 1,3 % chez Cora. 

* RDV lundi prochain pour une toute nouvelle initiative éditoriale de la maison : VIDÉO GRANDE CONSO à la plage ! Indice : pour vous aider à… reconnecter. 

5 commentaires

  1. C’est pas moi qui pleurerai sur la disparition des hyper! j’espère même que le moment venu le petit commerce de centre ville portera le coup de grâce à ces chaines qui ont voulu les tuer. Les Dinosaure ont disparu pas les fourmis.

    1. Les hypermarchés ne sont que le reflet du commerce depuis l’aube des temps, ils évoluent en fonction de l’évolution technologies et des modes de consommation. Et comme partout, survivent ceux qui s’adaptent, y compris les commerçants des centre villes. D’ailleurs les plus grandes enseignes françaises réinvestissent en force les centre villes, car elles constatent qu’avec le développement des ventes On-line, le client ne veut plus de grand magasin mais recherche de la spécialisation et de la proximité.
      Dites vous bien, que ce qui est en train de “tuer” les hypermarchés est le même mal qui affecte les petits commerçants: le digital. Et c’est encore pire pour eux, car ils n’ont pas forcément les ressources pour moderniser leur outil de vente.
      Je ne suis pas certain qu’il est sage de se réjouir de la mort de nos enseignes françaises, premier employeur privé de France, au profit entre autres d’Amazon, dont le modèle économique apporte beaucoup moins d’impôts à l’état français (taxe sur les surfaces, sur les bénéfices, cotisations patronales, TVA,…).

    2. Rien ne changera mes habitudes, le centre ville est pour ceux qui y habitent, y aller en voiture ou en transport en commun prend beaucoup trop de temps et d’argent, ça c’est bon une fois de temps en temps. Le petit producteur est aussi dans les hyper et internet fait le reste.
      Y’a de la place pour tout le monde, c’est les grands hyper qui doivent se repenser, les supermarchés ont encore de beaux jours devant eux. Ils sont ouverts tous les jours, bientôt 24h/24h comme déjà chez Casino avec les fraises, fromages, charcuteries,… de leurs environs.
      Le petit commerçant qui se gare devant sa boutique, qui ouvre à 10h00, ferme le midi et à 19h00, fermé les dimanches et lundi, qui râle dans votre dos, ne mérite t’il pas de changer pour y réussir…

  2. Si la situation devient trop critique ils n’ont qu’à se payer Olivier Dauvers en tant que coach, le Philippe Etchebest de la grande distribution 😉

  3. Ils n’auront pas besoin de “se payer” OD, puisque je ne fais pas de conseil. Et je le revendique ! #liberté 😉

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