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Leclerc rappelle ses fournisseurs à l'ordre sur le taux de service (et les prévient sur d'éventuelles hausses de prix !)

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Si j’en juge par le nombre de courriers que je vois passer, les enseignes n’ont jamais autant écrit à leurs fournisseurs que ces dernières semaines. Et comme ils sont nombreux, il y a toujours quelques bonnes âmes pour partager le contenu de leur boîte-aux-lettres via la ligne InfosRetail 😉 Aujourd’hui, le dernier courrier du Galec, signé de Thierry Besnier, adhérent à Cogolin outre ses fonctions au sein de la centrale. Entre autres sujets, Leclerc appelle ses fournisseurs à revenir autant que possible à la normale sur le taux de service. Et notamment sur la couverture des gammes. “Il est particulièrement essentiel à ce jour de retrouver des gammes complètes pour permettre aux magasins de répondre à la demande des consommateurs et de limiter l’impact de la crise économique pour les exploitations lié aux restrictions de gamme qui occasionnent des pertes de chiffre d’affaires importantes“, écrit Thierry Besnier. Et de préciser : “Le taux de rupture se dégrade fortement lors des dernières semaines“. Pour ceux qui ne parlent pas le Leclerc dans le texte, l’enseigne sous-entend donc qu’une part de ses difficultés actuelles (revoir ici) tient à une mauvaise couverture des gammes, ce qui revient à… en partager la responsabilité avec les fournisseurs, notamment ceux qui, volontairement ou pas, ont traversé la crise en mode dégradé en se concentrant sur les 20/80. Leclerc réclame donc à présent le retour rapide des 80/20 ! De bonne guerre pour préparer le second round de négo. Car le courrier évoque aussi d’éventuelles demandes de hausses de prix auxquelles Richard Girardot, patron de l’ANIA, prépare les esprits (sans se cacher) depuis quelques semaines. Leclerc prévient : “Nous ne sommes pas en mesure d’accepter une modification automatique et unilatérale des conditions contractuelles et en particulier du prix convenu“. Ce qui sous entend que la négo sera ardue. D’ailleurs, Leclerc ne s’en cache pas : les acheteurs regarderont dans le rétroviseur pour discuter du prix futur : “Nous serons amenés à analyser avec vous le niveau de service que vous avez su maintenir durant la période de confinement“. Leclerc a au moins un mérite : ne pas avancer… masqué ! 

Maileva Exemple - Courrier - DL - Double fenêtre Maileva Exemple - Courrier - DL - Double fenêtre

 

 

5 commentaires

  1. C est une blague bon sang, cette enseigne qui se voudrait proche des consommateurs pour le meilleur prix… Voudrait sanctionner ses fournisseurs.. Je rêve là…. Vous les écrasiez avec vos contrats auparavant… Et ce avec la pandémie vous en leurs mettez davantage…. Vous êtes comme notre gouvernement… Soif d argent pour vous, mais pas pas pour ceux qui vous donnent à manger au quotidien… Honte à vous et aux gens qui subsistent en ville et qui ne ne connaissent pas la vraie histoire de produire nos aliments afin que nous puissions manger tous les jours…. Vous ne pensez qu à vous et votre tiroir caisse, sans payer un prix descend pour nos éleveurs en viande, céréales, légumes…. Vous oubliez une chose sans eux vous n êtes rien…. Mais avec eux eux nous existont !

    1. Qui parle de sanctions?!
      Avant de de vous exciter, intéressez vous de savoir à qui est adressé ce courrier… Il s’agit des firmes internationales ou des gros groupes agroalimentaires français dont les marges moyennes sont plus de 5 fois supérieures à celles d’un bas de page d’un magasin lambda.
      Concernant le juste prix payé aux producteurs agricoles, là encore il faudrait travailler un peu vos dossiers avant de foncer tête baissée dans la rengaine habituelle du méchant hypermarché. Depuis des années, et encore plus ces derniers mois, l’enseigne a accepté de payer par exemple des tomates françaises à plus de 3 euro le kilo, alors même qu’il y avait la possibilité d’avoir du maroc ou espagne à 1 euro.Exemple parmi tant d’autres.

  2. C est une honte combien de marge les hypers profite des petits éleveurs il faut relancer la machine des producteurs locaux et mangé du vrai et de saison

    1. Navrant de lire des réponses toujours aussi niaises pour dire que la GD se gave..
      Il fut un temps (des marges arrières) où effectivement les magasins gagnaient (trop?) bien leur vie. Mais depuis c’est fini.
      Le vrai problème se situe pour moi sur toutes les charges que nous avons à payer! Du producteurs au vendeur final en passant par le clients qui se prends toutes les hausses en bout de chaîne…
      Posez vous plutôt la question de notre compétitivité face aux pays limitrophes… Nous sommes à la rue! la qualité est meilleure en France? ça reste à prouver aussi.
      En France on privilégie les fainéants en les protégeant de ne surtout pas se pousser à aller bosser et on harcèle les travailleurs (salariés et entreprises) sous forme de moulte taxes en tout genre pour payer une politique bien trop sociale.
      Ce matin je me faisais une réflexion à moi-même sur le fait d’augmenter tout le monde : producteurs mieux payés, Entreprise sur un même % de marge, salariés mieux payés etc… Mais au final ça revient une fois de plus au même car en augmentant les prix, le consommateur final n’aura pas plus de pouvoir d’achat car il paiera plus cher…
      Leclerc comme les autres enseignes, prennent les devants avec les industriels pour éviter que certains profitent de la situation pour passer une augmentation non justifiée! Et il ne faut pas se leurrer, si hausse il y a, la GD la répercutera et c’est encore le client que paiera la différence..

  3. Je suis un très très petits commerçants, et je félicite de ne pas augmenter continuellement mes prix.
    J ai des fournisseurs dont les prix depuis années ne bougent que de 1 à 2% sur une moyenne de 3 ans, donc un faisant un effort personnel je n augmente qu au bout de 3 ans de l ordre 2%.
    Je pense que bien souvent rien ne justifie des augmentations systématiques.
    Et pourtant mes produits sont bios (huile de ricin, de coco, d argan,) et une augmentation de 3% par an passerait sans problème.
    Mais je suis honnête je n ai pas a appliquer des augmentations injustifiées

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