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Marketplace Leclerc : forcément, le sujet n'a pas été regardé par les "vieux sages"

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Retour sur l’une des principales actu retail de la semaine passée et révélée ici (étonnamment passée sous le radar de beaucoup…) : le lancement de la marketplace Leclerc. Un lancement sur lequel je déduis qu’aucun des “vieux sages” de la galaxie de Landerneau ne s’est vraiment penché. Par effet générationnel, par (manque d’) intérêt personnel pour le sujet ? Je ne sais… En revanche, je suis bien certain que le jour où ils vont découvrir qu’ils ont cramé des millions pour montrer à leurs clients à quel point ils sont à des années-lumières d’Amazon, ça va brailler. Mais brailler fort. 

Juste trois exemples sur cette page de la rubrique Playmobil. Dans les trois cas, via les marchands tiers, Leclerc apparaît jusqu’à trois fois plus cher qu’Amazon. Sans compter qu’il faudra attendre plus de 10 jours pour être livrés. Peut-être bien le temps qu’Amazon livre d’abord le commerçant hébergé par Leclerc. On appelle ça les marchands sans stock et c’est le travers dans lequel tombent les marketplaces secondaires. Et si Leclerc se fourvoyait… ? La question est un brin abrupte j’en conviens. Mais décalons le propos hors de Leclerc, hors d’Amazon. Plus généralement, quel intérêt stratégique une entreprise a-t-elle d’aller sur le terrain d’une autre en affichant au grand jour à quel point elle fait moins bien que le référent ? Tout chef d’entreprise normalement constitué répond… “aucun”. Pareil. 

Et pour ceux qui douteraient des écarts (jusqu’à x 3, excusez du peu), les captures d’écran >>

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8 commentaires

  1. Je crois même que ASDISCOUNT fait la commande directement sur Amazon avec l’adresse du client en destination…

    1. Pas exactement. AS Discount fait un peu de dropshipping mais il a également ses propres stocks qui sont gérés par amazon et avec l’offre Market Place multisite d’Amazon AS Discount vend sur divers plateformes en utilisant la logistique d’Amazon.
      Imaginez la tête du client faisant le choix de commander chez Leclerc et recevant un carton Amazon 😉

      1. Je suis ce client: produit commandé sur CDiscount pour commander “français” et colis reçu: Amazon…
        Perplexité et question: pourquoi commander sur CDiscount alors qu’Amazon fait mieux en exactitude des articles livrés…??

  2. On en revient à ce qui étai dit sur la page du précédent article à ce sujet.
    Aucun interêt à payer plus pour un produit identique qui sera en plus livré BEAUCOUP plus tardivement dan son binks.
    Juste une hérésie.

    1. Une hérésie peut-être, mais ce vendeur fait quand même 31M € de CA en 2019.
      Il y a donc une clientèle qui ne regarde pas ailleurs que sur le site où ils sont.

  3. Démonstration intéressante, l’œil d’Olivier est partout… Au-delà du constat, puisqu’il s’agit de prestataires tiers référencés sur la plateforme E.LECLERC, je pense que les responsables du site n’ont aucun droit pour agir sur le prix de revente décidé par ces entités indépendantes. Un juriste confirme ? La question est alors, faire ou pas de la market place? et le cas échéant, sélectionner ses partenaires hébergés apportant une plus-value?

  4. Alban: Mais dans quelles conditions ces clients ont-ils réalisé leur achat ?
    Lors d’une pénurie chez les autres à des moments propices aux cadeaux, ou tout le long de l’année ?
    Dans le 1er cas, ce client l’a été par dépit et n’y reviendra pas de sitôt car il sait qu’il a été volé mais n’a pas eu le choix que de payer pour avoir l’objet convoité en échange.
    Dans le 2eme cas, alors en effet il se fait une base qu’il fera grandir.

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