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Le service, l'avenir du commerce

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Le service est l’avenir du commerce ! Rien de nouveau derrière cette affirmation… Voilà des années que d’autres que moi (mais moi avec eux quand même) chroniquent cette mue servicielle du commerce. Dit autrement, avant même d’acheter un produit (des lattes de parquet), le client recherche un résultat (changer le sol de sa chambre). Ce que Philippe Moati de l’Obsoco a baptisé les “effets utiles”. Je le cite car j’adore l’expression. 

Reste que pour proposer ces effets utiles, les enseignes ont souvent besoin de s’entourer de ceux qui sont précisément capables de transformer un produit en résultat. Dans l’ancien monde (pré-digital) chaque magasin avait noué un accord avec tel ou ou tel artisan local pour répondre à la demande. Désormais, le sujet n’est plus local (le magasin) mais global (l’enseigne). Toutes les enseignes se doivent de disposer de la plus large panoplie servicielle possible. Car ça participe grandement à son attractivité. Pour vous en convaincre, jetez donc un œil à l’infographie que nous avions réservé à nos lecteurs de VIGIE GRANDE CONSO il y a quelques semaines. 

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8 commentaires

  1. Bien sûr, tout cela va dans le sens de l’Histoire et “sur le papier”, tout est prévu avec moultes applications.
    Mais, dans la “vraie vie”, avons nous affaire aux nouveaux Uber du bricolage ou à des artisans confirmés ?
    Je ne sais pas… Perso, je crains que ce ne soit la 1ère solution et donc une nouvelle paupérisation du service. Ceux que j’appelle les nouveaux esclaves des temps modernes..
    Mais on verra, l’avenir nous le dira.

    1. Je peux vous assurer qu’en ces temps de crise, les artisans et auto-entrepreneurs sont ravis de pouvoir travailler avec les plus grandes enseignes françaises, qui leur offrent l’accès à des milliers de prestations et aux tarifs (bien souvent) encadrés.

    2. Bonjour Dewe,
      Je comprends vos craintes exprimées sur ce post, tant sur la qualité des pros que sur la digne rémunération qui peut être proposée sur ces places de marchés de services.
      Je suis le dirigeant de Mon Coach Brico qui propose des cours de bricolage à domicile et dans toute la France. Voici les engagements que nous prenons avec nos intervenants :
      – Aucune mise en concurrence de nos coachs sur la base de leur tarif : nous avons des engagements avec eux à prix fixe, nous choisissons donc le coach pour nos clients sur des critères de qualité et non pas de coût.
      – Nous proposons à nos intervenants d’être salariés à la mission ou sous-traitants à leur choix : ainsi pas “d’ubérisation de nos services” avec une obligation déguisé pour nos pros d’avoir une société.
      – Nos pros n’ont rien à payer pour recevoir des missions.
      Mon objectif est certes de dégager de la rentabilité pour assurer la pérennité de mon entreprise, des missions de nos coachs et les emplois de mes collaborateurs.
      Je pense que nous pouvons alliés innovation et dynamisme avec respect de l’humain afin que ces nouveaux modes de consommations puissent bénéficier au plus grand nombre.
      Belle journée,
      Dimitri De Cruz
      Président de Mon Coach Brico

  2. Super infographie Olivier !
    Cependant il manque Mon Super Voisin, qui accompagne Mr.Bricolage dans le développement de leur offre de services liés au bricolage et jardinage.
    On accompagne d’ailleurs bon nombre d’enseignes dans leur démarche servicielle, je vous invite à aller voir cela sur notre site : https://www.monsupervoisin.fr
    À bientôt 🙂

  3. Tout à fait d’accord que les enseignes doivent fournir un service, une solution finale à leurs clients, et que cela doit faire partie de leur stratégie future.
    Ce que nous ne pouvons pas oublier est que ces installateurs “externes” est la dernière image qui reste à la maison du client final et qui engage (pour le meilleur ou pour le pire!) tous les membres de la chaîne : fabricants, enseigne commercial et le même monteur.
    Ce doit être un service, mais avec les meilleures garanties de qualité.

  4. Mouais, il faudrait encore que les magasins existants ne ferment pas pour des raisons incompréhensibles pour un profane comme moi des manipulations financières de “haute volée”. Pouce rouge en bas à Kingfisher qui a fait fermer de nombreux Castorama dont certains comme celui de Ballainvilliers (91) dans une zone pourtant sans aucune concurrence proche.

  5. Je suis tout à fait d’accord, le service est l’enjeu majeur de l’avenir du commerce. Le passage du produit au service nécessite un changement de business model et une nouvelle culture d’entreprise. Merci pour cet excellent article.

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