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[ EXCLU ] “Autant d’offres, moins de papier” : Cora se lance à son tour

Les planètes s’alignent peu à peu pour sortir de l’ère du prospectus à tout crin. Il y avait déjà (et depuis quelques années) la digitalisation du consommateur lui même. Il y a eu, ça et là, quelques initiatives marquantes (Auchan St Herblain, Leclerc Luçon, Carrefour Angoulême et Lille). Il y aura l’an prochain l’inflation (parfois la pénurie) de papier. Autant dire que le momentum est là. Sans compter l’expérimentation “oui pub” qui imposera concrètement d’avoir le consentement du client pour inonder sa boite-aux-lettres dans 15 bassins de consommation (voir la liste ici)

Voilà pourquoi toutes les enseignes sont aujourd’hui sur le sujet. A présent (et en exclu of course), voici le chemin suivi par Cora. L’enseigne a défini le concept de communication qui doit prévaloir : “Autant d’offres, moins de papier“. Une posture peu éloignée de celle de Carrefour : “Oui aux promos, non au gaspillage de papier”. Il y a quelques semaines, tous les directeurs d’hypers ont donc reçu un premier kit de communication pour sensibiliser les clients aux alternatives digitales, l’objectif général de l’enseigne étant de faire basculer les clients avant d’envisager tout arrêt. Cette année, Cora a mené quelques tests pour “resserrer” les zones de diffusion. En clair, ne plus aller systématiquement tirer en zone tertiaire. Officiellement, Cora indique ne pas avoir vu d’effets notables sur les ventes (ce qui laisse à penser que cette voie serait utilisée en 2022). Autre test : se passer parfois du papier. Le prospectus PFT qui démarre ce matin n’existe par exemple qu’en digital (voir ici).

Dans tous les cas, Cora admet l’idée que le “pic point” du prospectus est passé. Et, localement, certains s’emploient à “débrancher” le plus rapidement possible les accrocs ! Exemple ce courrier reçu par les clients de l’hyper de Toul. “Il se peut donc que vous ne receviez plus nos prospectus en 2022“. Voilà qui a au moins le mérite de la clarté. En parallèle, Eric Halter, le DM, contextualise : accroissement des ventes en ligne, disponibilité du papier (sous-entendu : le prix, même si le sujet n’est pas évoqué) et éco-comportement. Tout en rassurant : “Nous aurons donc toujours autant de prospectus et de promotions“. Car telle est bien la peur panique de toutes les enseignes : y perdre en image-promo. Et c’est pas du tout le moment. Mais alors pas du tout 😉

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