SAMEDI CONSO : mon carnet (retail mais pas que…) de la semaine

« SAMEDI CONSO », la semaine retail (mais pas que…) passée en revue. Comme toujours en totale liberté. Et tant pis si ça pique ! 

DIMANCHE   

Noël est à peine derrière qu’il faut (déjà) s’y remettre et préparer la ripaille du nouvel an. Carrefour m’adresse donc les deux prospectus de la semaine. L’occasion de voir à quel point les clients des hypers et des supers sont différents… Au menu en hypers, foie gras et bulles (si j’en juge par la coupette qui « traine » sur la table). En supers, en revanche, ça sera donc raclette. 2 circuits 2 ambiances ! 

Que de courrier… Après Carrefour, Senkys m’écrit aussi. Mais, là, rien à me vendre visiblement. Le string fantaisie « Surprise Man » (et son nœud bien apparent) est à 0,00 €, soit une remise de 100 % sur l’ancien prix (14,90 €). Autant le dire : je ne crois pas un instant au prix d’origine (usurier rapporté au mètre carré de tissu !). Mais j’ai quand même envie de croire à l’effet de surprise sur Madame Dauvers… C’est gratuit, qu’est-ce que j’ai à perdre ? Sa considération peut-être ! Et ça, cela dit, ça n’a pas de prix. 

LUNDI 

Chez Lidl. Esprit Michel & Augustin es-tu là ? 

Rayon hygiène dentaire. Autant le reconnaître, il m’avait totalement échappé qu’il existait des brosses à dents spéciales « accès aux dents du fond ». Ça doit vraiment être pour les très grandes gueules. Parce qu’autant l’avouer, malgré mon bagou, je toilette toutes mes ratiches (devant et derrière) sans aucune difficulté avec un outillage infiniment plus classique. 

Toujours chez Lidl. Vous savez ce que ce format (8 canettes) a de « malin » ? Pour les clients, rien ! Mais pour Oasis, tout. Le x 8 n’est présent que chez Lidl (ou presque), évitant à Oasis les foudres des enseignes concurrentes. Malin, vous dis-je. 

Franprix. Comme nul n’est censé ignorer la loi (EGAlim), le client aura évidemment rectifié de lui-même. Malgré son fond racoleur et ses caractères XXL « 1 acheté = le 2^ème offert » n’est pas la bonne promo. Le plus étonnant, comme toujours, est le niveau d’implication de celui (ou celle) qui a posé les affichettes. Ce qui traduit un défaut managérial avant tout.

MARDI

Intermarché en région parisienne. Les BN chocolat sont réservés aux clients… de plus de 1m70 (au bas mot). A moins que les négos soient tout simplement mal emmanchées entre United Biscuits et Intermarché. Et que l’un ait “puni” l’autre. J’ai vu tellement de coups tordus (privilège de l’âge) que plus rien ne me surprend en matière de relations commerciales ! 

En caisse. Probablement le meilleur des teasers aujourd’hui. Plus efficace que n’importe quelle promo. 

Chez Franprix. Ici, pas d’étiquettes électroniques. Encore moins d’imprimante. Alors on fait avec les moyens du bord. Au moins ici l’inflation n’est pas… masquée. C’est déjà ça.

MERCREDI 

Stores tour à Lille. A Auchan Villeneuve d’Ascq, les galettes des rois sont « à consommer rapidement ». Tu m’étonnes, on est déjà fin décembre et la saison a démarré il y a déjà si longtemps. 

Ici, on est des dingues de promo. 30 centimes de remise sur une bouteille à 13 €. A deux doigts de ramasser tout le stock tant l’affaire est belle. 

Toujours au rayon vins. A côté, 10 % de remise, c’est un prix massacré. Je plains les concurrents de tant d’agressivité.

Prix toujours. Si-y’en-a-des qui me lisent au pricing Auchan… A 1,29 €, vous êtes 30 % au-dessus du prix de marché sur les Azura marocaines. Prenez le premier Carrefour City venu et vérifiez… L’image-prix se travaille aussi (ou pas) comme ça. 

Dans le centre commercial, toutes les boutiques organisent leurs « ventes privées ». Au point de faire passer Camaieu pour un original avec ses « ventes prisées ».

Changement de cadre : Euralille, dans le centre-ville de Lille. Mon œil (« grande conso » pour ceux qui me suivent sur Twitter ou Linkedin) adore chercher les angles (de vue). Je suis servi !

« Se retrouver, vibrer, s’aimer ». Dans son plan d’action commerciale, Sephora avait tout prévu. Sauf… Jean Castex. 

Carrefour Market, toujours à Lille. Ici aussi, on casse les prix sur le vin. Ou pas.

  

JEUDI 

Autotests. Après avoir initialement promis un prix coûtant « inférieur à 2 € », Leclerc et Intermarché annoncent le même prix (toujours coûtant) au centime près : 1,24 €. De deux choses l’une : où Leclerc et Intermarché ont exactement le même prix d’achat (là aussi au centime près) ou l’un s’est aligné sur l’autre. Ce qui, pour le coup, n’est pas la définition du prix coûtant. Dans tous les cas, bon courage à ceux qui arriveront la semaine prochaine sur le marché ET à 1,99 €. L’image-prix se nourrit (ou s’abime) aussi comme ça.

 

Image-prix toujours. J’ai connu plus malin qu’un prix barré de 30,83 € à 29,99 €. 

Un Leclerc rennais. Ici, on ne rigole pas sur les prix. Un erratum pour un centime de baisse. 

Le même Leclerc rennais. Le Ricard à 19,90 €. Là, c’est moi qui vous dois un erratum. Ici, en fait, on rigole sur les prix. C’est 1 € de plus que le nouveau prix théorique de l’enseigne (les « PPMI » pour les connaisseurs !). Il n’y a pas de petit profit. 

VENDREDI  

Chez Carrefour pour préparer le réveillon. A deux doigts de me laisser tenter par des coquillettes, le nouveau plat des riches. Mais 1,27 €, c’est quand même 40 % de plus qu’il y a quelques semaines. Hors budget. Direction Leclerc. 

1,25 € chez Leclerc. Il n’y a pas de petites économies. Comme le sentiment que ça sera la rengaine pour l’année qui s’annonce. D’ailleurs, Bonne et heureuse année à tous !  

NB : et sinon, pour ceux qui apprécient les slogans à multiples entrées, c’est ma vitrine de la semaine ! « Le présent est un cadeau », chez Lush. Et variante dédicace à Madame Dauvers : votre présence est un cadeau. Pas raison de mollir en 2022.